Un petit coin de Polynésie
Pendant trois ans, Fanny Ringot a vécu en
Guadeloupe et y a appris des danses polynésiennes
(sic).
À son retour en métropole, à Sissonne, elle avait
tout autant que sa petite fille envie de continuer,
mais pas un groupe à l'horizon pour les accueillir.
« Je me suis dit que le plus simple serait d'en
créer un. »
C'était il y a trois ans et le club sportif et
artistique de danses polynésiennes compte
aujourd'hui une vingtaine de membres.
« Je ne suis pas danseuse professionnelle, mais
j'avais de bonnes bases. Au départ, mon idée c'était
d'occuper les enfants le mercredi et tout en y
allant, j'ai progressé avec eux. La première année,
j'ai reproduit les chorégraphies apprises en
Guadeloupe. La deuxième, j'ai commencé à chercher de
nouveaux pas et
maintenant, je fais mes propres chorégraphies »,
indique la jeune femme qui n'enseigne qu'aux
enfants, entre 6 et 11 ans. Pour l'instant, il n'y a
que des filles mais le groupe est prêt à accueillir
des garçons.
« Ce qui leur plaît, c'est le folklore : danser
pieds nus, en paréo. J'aime aussi leur apprendre
quelques mots de polynésien car dans la danse
tahitienne, certains gestes traduisent des paroles :
autant savoir ce que cela veut dire ! », explique
Fanny Ringot, pour qui cette danse est aussi un
moyen d'amener un peu de soleil là où il fait tant
défaut…
Jusqu'à présent, la troupe s'est peu produite à
l'extérieur, mais cela devrait changer assure cette
maman qui a déjà quelques idées en tête, comme un
spectacle de Noël dans une maison de retraite et
pourquoi pas dans des fêtes communales si des
municipalités se montrent intéressées.
L.L.