ori menino

Depuis 2018, le groupe Ori Menino (« Danse paisible ») propose aux castelsarrasinois des démonstrations de danse polynésienne, sous la direction de Mehiva Gendron.
« Je suis issue d’une famille de grand chef de danse aux Marquises, l’archipel polynésien rendu célèbre par Jacques Brel et Paul Gauguin, qui avaient choisi de venir y vivre. En quelques sortes, j’ai repris le flambeau familial », explique-t-elle.
Arrivée en France en 2016, pour assouvir un besoin d’aventure, elle s’installe d’abord à Pau, puis à Castelsarrasin. Elle reprend alors la chorégraphie, qu’elle pratiquait lors de ses études en Polynésie. Aujourd’hui, Mehiva Gendron a autour d’elle une trentaine d’élèves, de 6 à 63 ans, qui se réunissent par niveau les mardi, jeudi, vendredi et samedi soir pour s’entraîner. « La danse polynésienne est accessible à tous, il suffit de s’entraîner. Chaque archipel polynésien a sa façon de danser. Les danses marquisiennes sont différentes des danses tahitiennes. Nous les pratiquons toutes à l’association, avec en plus quelques danses hawaïennes. Les costumes sont faits à la main par les danseuses à partir de matériaux disponibles en Polynésie », précise la chorégraphe. Les danseuses proposent régulièrement des démonstrations lors d’événements dans la région. « Nos prestations sont gratuites, mais nous ne le faisons que pour des événements caritatifs », précise Mehiva Gendron, par ailleurs très active sur les réseaux sociaux et qui compte plus de 100 000 abonnés sur TikTok.

  •   Objet 

    Association de danse tahitienne qui propose des cours de danse tahitienne, des spectacles et shows, des produits annexes polynésiens, la promotion de la culture polynésienne
     

  •   Contact 

    Présidente : Mehiva GENDRON
    Adresse : 6 rue de l'égalité - 82100 CASTELSARRASIN
    Courriel :
    orimenino82100@gmail.com
    Vini : 07 78 05 95 24
    Facebook : https://www.facebook.com/orimenino82
    Tiktok : https://www.tiktok.com/@mehiva04
     

  •   La presse en parle 




    Mehiva Gendron 

Il y a sept ans, Mehiva Gendron a tout plaqué pour s’installer à Castelsarrasin d’où elle fait vivre la culture polynésienne avec son association Ori Menino qui organise prochainement un grand gala ouvert à tous.

Elle est une tornade de fraîcheur qui milite pour l’acceptation de soi. À seulement 30 ans, Mehiva Gendron est forte d’un parcours atypique. Alors que la présidente de l’association de danses polynésiennes Ori Menino - qui signifie « paisible » - est en plein « rush » pour finaliser son grand gala de fin d’année, la jeune femme qui sévit aussi comme influenceuse sur Tik-Tok, avec la bagatelle de 108 000 followers, a accepté de se soumettre au jeu de l’interview.

Pourquoi vous être lancée dans une telle aventure ?

Je suis originaire des îles Marquises, en Polynésie française. Là-bas, je confectionnais d’abords les costumes pour mes petites sœurs avant de m’engager moi aussi comme danseuse dans un groupe professionnel. C’est d’ailleurs ma mère qui nous a initiées et on peut dire que c’est dans gènes. Mais j’avais besoin d’un changement de vie. Là-bas, la vie est très chère et il y a plus d’opportunités ici. Donc j’ai laissé tomber mes études, qui ne me correspondaient pas, pour venir en métropole en 2016.

Quel est le secret pour pratiquer les danses polynésiennes ?

Il faut persévérer ! Il n’est pas facile d’avoir un déhanché comme le mien car cela demande beaucoup d’entraînement. Mais c’est à la portée de tous, y compris des garçons ! Même si aujourd’hui, l’association compte 30 membres, uniquement des femmes de 6 à 63 ans, pour la plupart des métropolitaines. Mais dans le département, il y a une grande communauté polynésienne en raison de la présence des régiments. Et en général, elles ont besoin d’être liées à leur culture. Pour avoir un peu de chez elles ici.


Quels sont les bienfaits d’une telle discipline ?

La confiance en soi. Qu’on soit mince ou ronde, on a toutes le droit de danser. Pendant les cours que je donne chaque semaine au gymnase des Fontaines, je montre mon bide. J’ai du gras, c’est comme ça. Mais je ne suis pas complexée car j’assume. Comme si j’étais porteuse d’un message et qui passe ! Je vois bien qu’au fil des séances, certaines danseuses se débloquent et s’améliorent dans leur pratique. Il faut apprendre à accepter son corps ! D’ailleurs, on m’a déjà proposé de faire du mannequinat. Mais j’avais refusé en me disant que c’est un monde trop violent. D’autant que j’ai le tempérament d’une leader.


Quels sont vos projets ?

J’aimerais monter une véritable école. Ce que j’aime, c’est partager et transmettre. D’ailleurs, quand je suis arrivée, ce qui m’a le plus marquée, c’est l’individualisme des gens. Dans notre culture, on apprend beaucoup à partager.

  •   C'est bientôt 
     

    Kaoha nui,
    Compte à rebours enclenché,
    Merci à tout nos artisans et les généreux donateurs, nos partenaires:
    L’atelier D’harry
    Mataiki Rohi (tatoueur/masseur polynésien)
    L’artisan les bons vivants
    Traiteur asiatique
    Danielle Chardelin
    Jenny Gabaldon
    Le Crédit Agricole Castelsarrasin
    La mairie de Castelsarrasin
    Leclerc Castelsarrasin
    Et l’ensemble des danseuses de l’association Ori Menino 82, Les créations de Kai, Iliganoa Lameta Lilomaiava

  •   ça s'est bien passé 

 

Dernière date de mise à jour de cette page, le mardi 11 juin 2024