Au
restaurant « Chez
JACKY » à la RIVIERE DES GALETS - 974 LA
REUNION
Plus de 300 convives ! Chaude
ambiance en perspective.
Après le cocktail ‘baiser
brésilien’ et le punch d’accueil ‘maïtaï’
(préparés avec amour par le barman d’occasion), les convives, déjà
plongés dans l’ambiance polynésienne, se dirigent tout naturellement
vers le centre de la salle. Là, tout autour de la piscine, échangeant
les civilités d’usage, ils apprécient avec gourmandise, accras,
samoussas, bonbons piments et autres délices
créoles, en sirotant un double apéro.
Tout près, de l’autre coté de
la palissade se cache le trésor du ‘capitaine RIEUL’ et de son équipe.
Dans le four traditionnel
tahitien de délicieux cochons de lait accompagnés de bananes roses,
songes, ignames, racines de manioc, fruit à pain et autres ‘poulet
fafa’, poé …
cuisent à l’étouffée. L’ensemble entouré de grandes feuilles de
bananier, recouvert de sacs en toile de jute, sur une grille posée
au-dessus de galets de rivière brûlants qui tirent leur chaleur des
braises de bois et d’enveloppes de noix de coco encore incandescent au
fond du trou. Le tout recouvert de sable terreux sur 30 à 50cm
d’épaisseur.
A 20h00, c’est le signal : à la
pelle, les cuisiniers pieds et torse nus défournent le trésor
gastronomique, et au fur et à mesure une petite fumée, et bientôt
épaisse, monte dans la nuit…
Le trésor est déterré, livré à
nos yeux hagards, un délicieux parfum aromatisé
nous caresse les narines. Nous sommes pressés d’y goûter.
Nous sommes encore sous les
effets du charme polynésien et nous entendons à peine l’appel de
l’animateur de la soirée, nous invitant à rejoindre notre table pour
déguster une salade de poisson cru, savamment mariné dans du jus de
citron vert, accompagné de condiments et poivrons verts.
A peine la première bouchée
engloutie, que nous voilà transportés au cœur de la Polynésie
profonde.
Un tonnerre
d’applaudissements et le son des toérés
(enregistrés), nous indiquent que les vahinés ont envahi la piste,
sous les regards admiratifs des hommes et celui envieux des femmes.
C’est déjà la première partie du spectacle.
Souriantes, très féminines,
langoureuses, délicieusement provocantes, elles nous livrent en live
tout le charme des danses polynésiennes.
‘Aparima’
et ‘oté’a’ se succèdent. Bientôt
rejointes par TANERII et TETUANUI, pour une démonstration de
tamuré endiablé, les admiratrices n’ont
plus d’yeux que pour ces deux magnifiques danseurs.

Puis c’est au tour des
danseurs, très mâles, guerriers, magnifiques ! Les cœurs féminins
se mettent à battre au son du jembé et
au rythme des ‘hakas’. Sous les salves
d’applaudissement, la danse de la pirogue les ramène vers le stand
de repli et bientôt ils disparaissent dans la pénombre de la nuit,
nous laissant rêveurs et admiratifs.
La danse
polynésienne
La danse a toujours été
partie prenante de la vie des Polynésiens. A chaque moment de
l’existence traditionnelle polynésienne, les hommes et les femmes
s’expriment par la danse.

Textes et photos de Christelle
LEFEUVRE – commentaires de Joseph Roland ADOLPHE