le courrier type suivant :
Messieurs les sénateurs, Gaston FLOSSE,
Richard TUHEIAVA,
Messieurs les députés, Michel BUILLARD,
Bruno SANDRAS,
Ia ora na,
En vos qualités de parlementaires, vous
aurez à vous prononcer sur la LODEOM dès ce mardi 10 mars 2009 au Sénat et
courant avril 2009 à l’Assemblée Nationale.
Je vous remercie de défendre, par tous
moyens, la situation de nombre de polynésiens résidant en France au regard
de la continuité territoriale.
En effet, en la matière, si la LODEOM
prévoit davantage de continuité territoriale, notamment par l’extension du
dispositif aux liaisons internes (dans les DOM), en revanche rien ne semble
avoir été prévu pour la continuité territoriale dans le sens France – O
utre-mer.
Or, l’article 16 de la loi du 27 février
2007 a complété le deuxième alinéa de l’article 60 de la loi-programme pour
l’outre-mer de 2003 relatif à la continuité territoriale comme suit :
« 2° Le deuxième alinéa de l’article 60
est complété par deux phrases ainsi rédigées :
Dans les mêmes conditions, elle peut contribuer à financer une aide au
passage aérien des personnes ne résidant pas outre-mer en cas d’événement
grave survenant outre-mer à un membre de leur famille résidant lui-même
outre-mer. Elle peut également, dans la limite du montant attribué à chaque
collectivité, contribuer à financer un régime d’aide individuelle à
caractère social pour les personnes ne résidant pas outre-mer et qui n’ont
pu se rendre dans leurs collectivités d’origine dans les dix années qui
précèdent leur demande. »
Malheureusement cet article n’a fait
l’objet d’aucun décret d’application depuis DEUX ans et aujourd’hui, la
LODEOM risque de rendre cet article caduc !
Je ne peux pas croire que les polynésiens
résidant en France ne représentent rien à vos yeux.
Je ne peux pas croire que vous n’avez plus
aucune ressource pour rendre applicable cet article de loi qui ne représente
qu’une goutte d’eau dans l’enveloppe de la continuité territoriale mais qui
représente beaucoup pour ces milliers de polynésiens qui souffrent de ne
revoir ni les leurs, ni leur terre.
Parce que je veux encore croire que vous
avez à cœur de défendre TOUS les polynésiens, même ceux qui vivent en France
et qui ont encore toutes leurs attaches au fenua, je vous le demande :
- Défendez notre cause, proposez un texte
complémentaire visant à inclure les ultramarins ayant fait souche en France
dans la LODEOM, au chapitre de la continuité territoriale !
- Redonnez-nous la confiance en nos
parlementaires, le sourire et la fierté d’être polynésiens et français à
part entière !
Cordialement et avec toute mon estime.
A votre
intiative cependant d'insérer une touche personnelle sans pour autant
charger en propos le courrier type! en notifiant par exemple son
département, le nombre d'enfant, le dernier retour sur Tahiti ... des
informations à ajouter à la fin du courrier qui pourraient sensibiliser nos
élus.
PS : message à Béatrice VERNAUDON (ou Mlle
HELLEMONT) :
Maururu ... e ia
tia i te fatu ia tauturu mai ia tatou i teie nei ani raa ha'èhaa !