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Jean-Henry BOUFFARD |
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devoir de mémoires
irradié pour la france
Mémoires inédites d’un radio biologiste de fonction
au C.E.A - S. M.C.B de Tahiti,
responsable de la station de HAO,
avec des photos couleurs parlantes
de vérités de la catastrophe humaine
des essais nucléaires Français en Polynésie.
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Les essais nucléaires en Polynésie sur les Atolls de
MORUROA et FANGATAUFA ont constitué le point le plus observé de la planète entre
1966 et 1998. Toutes les techniques de recherches et d’analyse ont été mises en
œuvre aux différents moments. La Polynésie Française couvrant
une surface maritime très étendue, la mise en place de moyens en Forces
aéronavales et navales furent très impressionnantes puisque cela représentait
80% des effectifs militaires Français déployés sur différents sites, embarqués
ou à terre. Ce qui entraîne une logistique
en conséquence, navires ateliers, pétroliers ravitailleurs, navires de
transports de matériel, d’engins amphibies ou terrestres. De l’avitaillement
pour les Porte-Avions, des ateliers de réparations à terre, un navire labo, un
navire de surveillance des points sensibles, des avions de SURMAR et de
transport avec les ateliers de réparations, arsenal à Papeete etc.. La dispersion des militaires de
toutes les armes sur plusieurs atolls et îles, la plus proches de Moruroa étant
Turéia (100 kms) et Tahiti la plus éloignée (1300 kms environs) vous donne à
peut près l’étendue du territoire à surveiller. La base arrière de Hao, située
à 400 kms environ de Moruroa, fut d’une importance capitale pour les essais. En
effet la piste d’atterrissage a été conçue pour recevoir les plus gros avions
tels que les Boeing. Les bombes étaient entreposées dans les hangars de la base
aérienne ou GAN-HAO. Les bombes étaient gardées par des hommes sans protection
spéciale, la sécurité des personnes inexistante dans ce domaine, comme nous le
constaterons plus loin. Elle était une base arrière non négligeable et très
stratégique pour la logistique, la base des équipes de surveillances
radiologique (S.M.S.R) et radio biologique (S.M.C.B). Les avions de chasse ayant
tiré les missiles dans le nuage étaient également basé à Hao et ils irradiaient
proprement. Avant de parler de mes mémoires
ou de mon témoignage, j’ai cru bon de faire un petit historique de
l’implantation des polygones de tirs, de l’intendance, de la logistique,
indispensable à leur construction, par la Marine. Maintenant je vous laisse le
soin de lire attentivement les faits relatés pour que les Français sachent que
des milliers et des milliers d’Hommes ont contribué à assurer la protection des
Français et notre Pays contre toutes attaques, et faire de la France une
puissance nucléaire. Je citerai une phrase du Général « La France ne peut être
La France sans la Grandeur ». Mais la Grandeur implique aussi la reconnaissance
de la Nation pour ceux qui l’ont servi au risque de leur vie et de leur santé.
L’ennemi pour nous était invisible, sournois, vicieux car il vous attaque sans
douleur et les dégâts, qu’il occasionne, deviennent apparents qu’entre 20 et 40
ans et quelques fois trop tard pour beaucoup d’entre nous. Jean-Henry BOUFFARD
Dimanche- AIZENAY Bonjour à vous je viens de terminer votre livre. "sans détour ni artifice" dit votre dernière page. C'est
ce qui m'a frappé... Merci de cette proximité que vous réussissez à crééer
pour mieux nous interpeller , merci aussi de la clarté du discours. Voilà un livre qui laisse sans voix, qui met des mots
sur des réalités que l'on pouvait peut être pressentir mais surtout pas
imaginer dans toute l'horreur de leur dimension. Je suis, comme je vous l'ai dit, enseignante en BTS (GMO:
gestion et maîtrise de l'eau) .Aujourd'hui, j'ai lu la conclusion de votre
livre à mes élèves ainsi que la post face signée par M.E.A après avoir repris
d'autres passages qui me semblaient essentiels. La lecture à haute voix de ces 2 passages, croyez-moi,
ne les a pas laissés indifférents. Si certaines descriptions les a laissés
bouche bée, le ton que vous employez les a aussi touché par tantôt votre
ironie, tantôt votre révolte et votre amertume face à tant d'inhumanité. Nous
avons vécu aujourd'hui un moment très fort . Merci pour votre témoignage.
Je leur ai donné le nom de votre site peut être feront-ils la démarche vers vous ou vers
d'autres sites de vétérants parlant de votre vie et de votre combat. J'y
reviendrai avec eux : leur programme dans la matière que j'enseigne porte
cette année sur les notions de "progrès" et de "démocratie".... Vous voyez
combien votre vie passée et votre quotidien sont pour eux sujets à
méditation. je souhaite que votre santé se stabilise, que la
douleur soit moins prégnante et qu'elle vous laisse du répit et suffisamment
d' énergie non seulement pour poursuivre votre combat mais aussi pour goûter
au delà de tout cela aux douceurs et beautés de la
vie. Très cordialement françoise LAHUEC
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Post face du livre écrit par un irradié
de la République qui est de fait un homme d'honneur.
Par Maurice-Eugène ANDRE,
former
Officier instructor NBCR (nuclear , biological, chemical, radiological)
(Belgian Air Force)
Jean-Henry BOUFFARD
est un de ces gradés Français qui fait honneur à la FRANCE . Il est un de ceux
qui « ont fait la bombe » en risquant sa vie et sa santé. Mais quand il exige
d’être convenablement soigné, après avoir été blessé par contamination,
l’Etat s’érige en Seigneur tout puissant, lui disant à l’oreille : «
Taisez-vous et mourrez ! Moi l’Etat j’ai le droit de vous prendre la vie ! ».
Doucement seigneur Etat ! La loi française précise qu’un Français n’a le droit
d’exiger la citation « Mort pour la France ! » qu’en temps de guerre !
Donc j’en
conclus que l’Etat Français n’a pas le droit de tuer un Français en temps de
paix ! Et que tous les Français blessés en service et du fait du service en
temps de Paix, ont le droit le plus absolu d’être convenablement soignés et
dédommagés.
Un corps
humain, fût-ce le corps d’un soldat français, reste un corps humain. Et il est
du plus débiles des effets de refuser de soigner un soldat pour des motifs
« secrets ». La France est sacrée toute entière et donc la vie des Français
aussi. On ne peut tenter bafouer la vie en galvaudant les lois biologiques. On
ne peut sans se moquer de la France en essayant de faire croire que l’organisme
doit contenir de l’uranium.
Scientifiquement parlant l’uranium est un poison chimique et
aussi un poison radiologique. Quiconque a été contaminé par le fait du service à
un droit inaliénable aux services de l’Etat. Donc quiconque a prouvé qu’il a
des traces d’uranium en lui, comme Jean-Henry BOUFFARD, Georges CASSAN, Pierre
FLERCHINGER………...
M.E.A
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Pour
commander :
Editions du Petit Pavé
B.P 17 Saint Jean des Mauvrets
49320 BRISSAC-QUINCE
Courriel :
petitpave@wanadoo.fr
Joindre un chèque de 15 € à la commande, il sera disponible en librairie
deuxième quinzaine de Mai.
Les mémoires sont présentés en format 21 x 29.7 et reliées.
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Jean Henri BOUFFARD
25, rue Tattersall
79000 NIORT
Tél. 05 49 24 28 30 ou 06 22 72 61 50
FAX 09 55 82 43 46
Courriel :
jeanhenryb@gmail.com
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Je vous prie de bien vouloir trouver ci joint la préface de mes mémoires du
Professeur DESABLENS celui qui a sauvé mes veines en effet elles éclataient
dans les reins, la tête, les vaisseaux capillaires etc... S'il y a des
spécialistes dans la médecine, c'est qu'ils servent en
général à quelque chose. Je suis très heureux d'avoir une consécration par des
éminents spécialistes et surtout en médecine ce qui prouve que ce que je dis
dans mes mémoires est d'une authenticité que personne ne peut dire le
contraire car j'avais les fonctions de radio biologiste et malheureusement il
ne reste plus personne à ce jour de vivant sauf moi.
Les Marquises, les îles sous le Vent,
l’archipel des Tuamotu… des noms de rêve pour bon nombre d’entre nous qu’ils
soient ou non amoureux de Paul Gauguin ou de Jacques Brel ! Des plages
paradisiaques de sable et de cocotiers, éternellement ensoleillées… Un soleil
qui cependant a été de feu sur 2 petits atolls perdus en plein Pacifique :
Fangataufa et Mururoa. Deux petits atolls qui sont devenus le symbole d’une
puissance voulue par la France qui, après la seconde guerre mondiale, cherchait
à assurer son indépendance par la maîtrise du nucléaire.
Cette maîtrise du nucléaire a entraîné
plus de 200 essais aériens ou sous-terrains dans le Pacifique et en Algérie. Des
essais avec tout ce que ce terme sous-entend en balbutiements, incertitudes et
ignorances en particulier quant aux effets délétères à moyen et long terme de
ces « nouveaux » rayonnements sur toutes les personnes qui de près – et souvent
même de trop près - ont participé à cette aventure ! Quelles données
scientifiques existaient réellement à l’époque ? Les autorités scientifiques et
militaires Américaines en connaissaient probablement certaines depuis les
premiers essais effectués dans le désert du Nevada, essais qui aboutirent au
largage de « Little boy » sur Hiroshima un certain 6 Août 1945. Un soleil de feu
qui en foudroyant près de 200 000 personnes, a inauguré la fin de la guerre,
l’entrée en guerre froide et la course à l’armement.
Près de 50 ans plus tard, les civils de
l’Empire du Soleil Levant payent encore un tribut à travers bon nombre de
cancers et leucémies radio-induits. Mais bien que l’effet cancérigène et
leucémogène des radiations ionisantes soit connu depuis longtemps et Marie Curie
– mère de la radioactivité - est bien placée pour le savoir, les données
médicales sur ce sujet restent éparses. Des études épidémiologiques - Nippones
bien sûr - et quelques données sur les mineurs travaillant dans les mines
d’uranium… mais rien de précis sur le devenir des personnes – civiles ou
militaires – qui souvent avec l’insouciance de la jeunesse et la griserie d’un
dépaysement assuré, ont assisté avec ferveur aux premiers essais nucléaires
Français.
La lecture de l’ouvrage de Jean-Henry
Bouffard vous fera frémir d’horreur. Des hommes à peine éloignés de quelques
kilomètres de ces soleils atomiques sans aucune protection élémentaire et qui le
soir rentraient vivre sur un atoll dont l’air, la terre et l’eau étaient
hautement contaminés ! Quelles doses de rayons ont reçu ces hommes ? Quels
isotopes aux durées de vie extraordinairement longues, ont-ils appliqués sur
leur peau, ont-ils ingérés et ont-ils inhalés ? Combien de cancers ont été ainsi
déclenchés sinon favorisés par ces irradiations perfides ? Quelles maladies de
peau, de poumon, de rein… ont-ils pu ainsi contracter ? Personne ne le sait
réellement car ces pathologies radio-induites sont rares, trompeuses et
assurément méconnues par les Médecins Généralistes et les Spécialistes. Une
enquête médicale menée de façon scientifique auprès de ceux que l’on appelle les
« Vétérans » paraît donc nécessaire et je dirai même urgente. Secret Défense et
Secret Militaire ne doivent venir éluder ce problème car trop de vies humaines
ont déjà été perdues et d’autres vies humaines sont en danger ! En cette période
de « droit au savoir », de « transparence », de « reconnaissance au bénéfice du
risque »… il me paraîtrait tout à fait normal que les Vétérans des premiers
essais nucléaires Français obtiennent au minimum, une reconnaissance comme leurs
homologues Américains, Anglais ou Australiens.
Si aux USA, les droits des Vétérans sont reconnus depuis 1988 et si le
« radiation exposure compensation programm » leurs octroie une compensation
financière de 75 à 100 000 $US, à travers l’ouvrage de Jean-Henry Bouffard, vous
ne ressentirez aucune récrimination agressive, aucune plainte amère… mais tout
simplement un souci de Savoir et de Vérité pour lui et pour ses collègues
embarqués dans ce qui serait qualifié aujourd’hui, de « funeste galére » ! A la
page **, vous lirez un petit carton de recommandations sur les « effets de
l’explosion aérienne normale d’une bombe atomique A ». Il y est mentionné que
les radiations retardées sont si faibles qu’elles ne constituent pas un danger
et de conclure par « Ne vous en occupez pas » ! Chacun appréciera cette consigne
donnée en 1962.
Comme dit par Jean-Henry Bouffard, le
Général de Gaulle avait déclaré en lançant le programme nucléaire « La France ne
peut être la France sans la Grandeur » ! Alors que les Vétérans passent outre
cette consigne de 1962, et se penchent sur les effets retardés des irradiations
qu’ils ont subies. Que les « irradiés de la République » obtiennent des réponses
claires à leurs questionnements et qu’ils reçoivent au minimum une certaine paix
intérieure après avoir servi leur patrie !
Amiens, le 1er Février 2005,
Pr Bernard DESABLENS : Hématologue Clinicien
Reproduction
Interdite de la Préface, de l’Introduction et des Mémoires ainsi que des
Témoignages
Tous droits, de reproductions, réservés à l’auteur . Original déposé chez Maître
BELOT Avocat.
Les trois photos de CANOPUS dans les Mémoires sont la
propriété de l’auteur enregistrées sous les n° 04636P, 04637P et 04638P.
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