Stéphanie LE GAL-Lagadec

Je m'appelle Stéphanie LE GAL-LAGADEC et suis originaire de Bretagne et de Polynésie.
Bercée par ces deux cultures je dessine à l'encre en m'inspirant des patrimoines graphiques de mes deux terres.
Je travaille à l'encre et aime beaucoup représenter des myriades de poissons, crabes, algues...

  •   La presse en parle 

Bretonne par sa mère, tahitienne par son père, Stéphanie Le Gal-Lagadec revendique ses deux origines. Par le dessin. Ses réalisations à l'encre, de Chine ou de couleur, à la plume ou au pinceau, puisent, en effet, dans ces deux mondes pour affirmer son attachement profond aux cultures de ses ancêtres. « Avec la volonté délibérer d'assumer chacune d'elles en rejetant toute dilution; l'idée même d'insularité est au coeur de ma réflexion et demeure inhérente à chaque production (...) chacune participe à ma définition des notions d'identité, de déracinement et de transmission tout en conservant les riches motifs puisés dans les patrimoines bretons et polynésiens ». Broderies, tatouages, faïences, gravures, ou encore tapas, ces étoffes traditionnellement produites dans le Pacifique Sud, l'inspirent pour un travail tout en traits, couleurs et contrastes. Il est à découvrir jusqu'au 21 décembre, au centre socioculturel, dont le hall a été transformé en lieu d'exposition pour inviter à la découverte et à l'échange. « Nous sommes à la recherche de créateurs désireux de présenter leur travail », notait Ludovic Mingant, le directeur de la structure, jeudi, lors du vernissage.
Le Télégramme
 


Chaque mois et demi, l'équipe du centre socioculturel du pays de Lesneven accueille une exposition de travaux d'artiste. Aujourd'hui, le centre est habité des oeuvres de Stéphanie Le Gal-Lagadec. Trente-quatre oeuvres que le public pourra venir s'approprier au gré des cimaises.

« Je suis une autodidacte, j'ai toujours dessiné à l'encre et à la plume depuis toute jeune », précise l'artiste. La Bretagne et la Polynésie sont les deux thèmes récurrents que l'on retrouve dans ses travaux. Cette jeune femme est en effet originaire de Bretagne par sa mère et de Polynésie par son père, et elle habite dans l'Yonne en Bourgogne, près de Sens. « Je travaille sur les mélanges de culture et d'identité. »

Les motifs traditionnels tahitiens sont très présents dans les oeuvres exposées : les tifaïfaï (patchwork avec des formes de fleurs et de plantes), les tapas (écorce végétale battue sur laquelle on peint). L'artiste emprunte également au patrimoine culturel breton en s'inspirant de broderies, de sculptures traditionnelles, de triskell...

 

Ouest France

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Dernière date de mise à jour de cette page, le lundi 21 mai 2018