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Exposition du 03/10/2003 au 19/01/2004
GALERIES NATIONALES DU GRAND PALAIS
Entrée Square Jean Perrin - 75008 PARIS

Gratuit pour les moins de 13 ans. Ouvert tous les jours, sauf le mardi et le 25 décembre, de 10h à 20h, le mercredi de 10h à 22h. Entrée valable pendant 1/2 h, temps de visite libre. 
En 1897, Gauguin entreprend la réalisation de D'Où Venons-Nous? oeuvre qu'il considère comme son testament pictural et qui revient en France pour la 1ère fois depuis plus de 50 ans. Ce chef d'oeuvre constitue la pièce centrale de l'exposition. Aux côtés d'une cinquantaine de tableaux réalisés durant ses deux séjours polynésiens seront présentés des sculptures, des dessins, des gravures ainsi que des manuscrits majeurs, comme le célèbre Noa Noa. Soit plus de 200 témoignages de l'imprégnation de la culture polynésienne chez Gauguin

(Tahitipresse) - Les galeries nationales du Grand Palais organisent, du 3 octobre jusqu’au 19 janvier 2004, l’exposition "Gauguin-Tahiti, l’atelier des tropiques" qui célèbre le centenaire de la mort de Paul Gauguin, décédé le 8 mai 1903 à Atonua (archipel des Marquises).
Une cinquantaine de peintures réalisées au cours des deux séjours polynésiens de Paul Gauguin est réunie à cette occasion. Parmi ces œuvres, figure la toile unique intitulée "D’où venons-nous? Que sommes-nous? Où allons-nous?", considérée comme le chef d’œuvre tahitien de Gauguin.
Pour la première fois depuis cinquante ans, le gigantesque panneau, détenu par le musée de Boston, aux États-Unis, revient en France où il sera entouré de huit tableaux qui avaient été exposés avec lui à la galerie d’Ambroise Vollard en 1898.
Un an auparavant, Gauguin a entrepris de peindre un grand tableau qu’il envisageait comme son testament pictural. "Alors j’ai voulu avant de mourir peindre une grande toile que j’avais en tête, et durant tout le mois j’ai travaillé jour et nuit dans une fièvre inouïe. Dame, ce n’est pas une toile faite comme un Puvis de Chavannes, études d’après nature, puis carton préparatoire, etc…" écrivit-il à son ami Daniel de Monfreid. "Tout cela est fait de chic, du bout de la brosse, sur une voile à sac pleine de nœuds et rugosités, aussi l’aspect est terriblement fruste" continuait-il.
Sa composition, jugée mystérieuse, se lit de droite à gauche, de la naissance à la mort. Au centre, un peu décalé vers la droite, un cueilleur de fruits à la silhouette statufiée, repris d’un dessin de l’École de Rembrandt, incarne les activités de l’existence journalière. Près de l’arbre de la Science, deux personnages devisent gravement sur la destinée humaine tandis que les hommes plus simples se laissent aller au bonheur de vivre.
Autour de cette œuvre-phare sont réunies "Les ancêtres de Teha’amana", "Te nave nave fenua" ("Terre délicieuse") ou "Rupe Rupe" ("La cueillette des fruits"), mais aussi une trentaine de sculptures et objets d’art, une soixantaine d’œuvres graphiques ainsi que des manuscrits de l’artiste, dont "Noa Noa". Enfin, une quarantaine de photographies (P.E Miot, G.Spitz, H.Lemasson…) et d’objets polynésiens permettra de situer d’un point de vue ethnographique et artistique l’Océanie.