miss france 2017

Elle a terminé 3e du concours derrière Miss Guyane et Miss Languedoc. Vaea Ferrand, 22 ans, 1m76, alias Miss Tahiti 2016 a échoué de peu pour succéder à Iris Mittenaere samedi à Montpellier.

Vaea Ferrand était l’une des favorites de cette édition de Miss France. Elle a terminé 3e derrière Miss Langeudoc-Roussillon et surtout derrière Alicia Alies qui a remporté le titre de Miss France 2017. Si depuis 2012 toutes les Miss Tahiti figurent dans le tableau final, seulement deux Miss Tahiti ont déjà reçu la couronne (Mareva Galanter en 1998, et Mareva Georges en 1990, qui sont ces modèles), et que les Polynésiens misent beaucoup sur elle,  détendue au début,  la jeune femme commence a ressentir le stress à quelques jours de l'élection.

Elle a expliqué au Figaro.fr avoir été bien encadrée, même si l’oral est l’épreuve qu’elle redoute le plus. D’un naturel réservé, elle avoue que le plus dur pour elle sera de défiler en maillot de bain et d’aller vers les gens, et elle risque bien de surprendre le public en défilant en pingouin, comme elle l’a confié à La dépêche de Tahiti. 
 

  •  biographie
     

    Ia Orana,
    Je me présente, Vaea (Kealoha) FERRAND – Candidate 7 de l’élection Miss Tahiti 2016, âgée de 22 ans et issue d’une famille Polynésienne de 2 enfants. J’habite dans la commune de Paea sur la côte ouest de l’île de Tahiti, une localité d’où ma famille possède ses origines et son passé.
    Etudiante en fin de cursus universitaire, j’ai étudié pendant 3 ans la chimie, puis plus précisément les parfums et les arômes au travers d’une licence « Chimie Création Parfums & Aromes ». Je me destine à un poste de technicienne de laboratoire spécialisée en développement en parfumerie.
    La parfumerie est un domaine très intéressant que j’ai eu l’opportunité de côtoyer en travaillant avec de grands noms de cette industrie.
    Au-delà du projet d’intégrer l’équipe technique d’un laboratoire Polynésien, j’envisage dans la finalité de mon cursus, ou dans quelques années, d’intégrer une des plus grandes écoles de parfumerie de Paris.
    Je suis très attirée par la science, la création, le marketing et l’innovation.
    Dans mes missions professionnelles, je m’intéresse au secteur primaire du « fenua » (Pays) et au potentiel de développement de plantes Polynésiennes qui est riche et varié.
    Je suis passionnée aussi par les activités : le « ori Tahiti » (la danse tahitienne), l’escalade, la plongée, la mode, les défilés de mode et séances photos.
    Depuis l’adolescence, une expérience de mannequin m’a permis d’apprécier cet univers et d’en acquérir les codes nécessaires.
    Je n’aime pas la musique, je la vis. Elle m’accompagne toute la journée et dès que je le peux.
    Je possède des goûts musicaux très larges avec une préférence pour la musique Tahitienne et Hawaïenne. J’apprécie aussi le latino, le zouk et le classique (Ludovic Einaudi, Amélie Piano).
    Je cuisine régulièrement pour ma famille, mes proches et mes amis. J’adore les plats réunionnais et asiatiques.

Je prends cette aventure comme une expérience complémentaire à mes études et mon éducation professionnelle, une étape de développement personnel nécessaire à mon épanouissement.
Le rôle de Miss Tahiti demande rigueur, discipline, contrôle de soi, entre autres. Il s’agit de devenir ambassadrice de la beauté et de la culture de la Polynésie Française, deux projets qui reflètent mes passions.
Au travers de ma candidature pour devenir « reine de beauté », je souhaiterais tout simplement promouvoir notre style de vie, notre culture et nos traditions. Véhiculer nos valeurs d’accueil, de solidarité et de joie de vivre.
Tahiti est un paradis et nos îles sont souvent illustrées par « un parfum et/ou une couleur »… Et si nous partagions ces valeurs ensemble ?
« Maeva » (bienvenue ) dans mon univers de senteurs et de beauté !
Cette page est vouée à mettre en valeur mes origines, faire découvrir et partager les valeurs de Tahiti & ses îles.
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  •   dans la presse 



Née à Castres, voilà 22 ans, de parents Polynésiens, Gabriel et Sylvie Ferrand, Vaea, Miss Tahiti, s'affirme comme l'une des favorites au titre de Miss France 2016. Rencontre avec ses parents.

27 ans que Gabriel Ferrand et son épouse Sylvie avaient quitté la Polynésie où ils sont nés. Et pour cause : Gaby a d'abord dit au-revoir au 8e RPIMa en 2011, après y avoir passé 22 ans (!), puis il a travaillé à Mazamet Le retour au «pays» s'est finalement effectué cette année dans une relative précipitation : en raison du départ là-bas de leur fille aînée Vaea pour la poursuite de ses études. C'est encore pour elle que le couple et leur fils Tautu, 12 ans, séjournent depuis mardi à Castres jusqu'au 22 décembre. Le 17, à Montpellier, Vaea, pourrait bien se voir couronnée du titre de Miss France 2016. Rencontre avec Gabriel et Sylvie.

Départ à Tahiti comme retour provisoire n'étaient pas vraiment au programme ?

Gabriel : Pas vraiment. Au printemps dernier, notre fille est partie à Tahiti pour un stage dans le cadre de ses études. Nous ici, à Rigautou, on ne pouvait rien gérer. J'avais quitté le Huit le 12 mai 2011 ; après une formation de reconversion, j'ai trouvé un job à Mazamet. On songeait à repartir en Polynésie. Des vacances en juillet y étaient prévues. Ma fille là-bas, j'ai dit à ma femme : «On prépare la maison et on essaie de la vendre.» À la première visite c'était fait. Et le 10 mai, nous étions partis. 12 ans que je n'étais pas rentré…

Et là, une aventure familiale inattendue qui commence ?

Gabriel : Nous voulions revenir en Polynésie pour l'épauler dans la préparation de son examen. Puis, elle nous a fait part de son inscription au concours Miss Tahiti, largement poussée par notre famille. Mas pas par moi, ni par ma femme. Mais là-bas, ce concours revêt une importance très particulière. Nous, ce monde de Miss nous était totalement inconnu.

Sylvie : Ma première réaction fut la surprise. Encore plus au moment de son élection… Les autres filles avaient grandi là-bas. A cette élection, ce sont les gens qui votent. On pensait qu'elle avait une chance de podium. Nous n'avons pas compris de suite qu'elle était Miss Tahiti et ce que cela allait impliquer. On a découvert au fur et à mesure. Elle avait fait du mannequinat ; mais ça n'a rien à voir. Miss Tahiti, ça fait vraiment partie des deux événements majeurs de l'année.

Gabriel. Personnellement, j'avais aussi mon arrivée à gérer. Trouver une maison, un travail. Puis, j'ai créé une activité multiservices. Il a fallu affronter une mini-polémique anonyme sur les réseaux sociaux : quelques personnes lui ont reproché de ne pas être née à Tahiti. Mon épouse a eu plus de mal que moi à gérer ce moment-là… Puis, pour elle, tout s'est mis sur les rails : photos, interviews, séjour de préparation très strict à La Réunion…

Vous avez été surpris de l'intérêt suscité par ce concours ?

Gabriel : Franchement, oui. On est tombé sur le c... de voir tous ces gens qui lui adressent, et nous adressent, des mots gentils, des félicitations, des encouragements… On a reçu de nombreux soutiens de Castres, Montpellier, La Réunion, où j'ai séjourné avec ma famille…

Sylvie : Ma fille n'était évidemment pas habituée à ça. Elle a même dû quasiment arrêter d'aller dans des magasins. D'autographes en photos, elle n'en sortait plus.

Bientôt le jour J. Vous vivez ça comment ?

Sylvie : Pour l'instant sereinement. On suit sa vie. On n'a pas trop de nouvelles. Le rythme est soutenu et le règlement strict. Je suis contente pour elle. Je n'ose pas dire fière, même si je le suis, tout de même car c'est ma fille. Peut-être aurais-je été plus fière encore que, dans son activité, elle crée un parfum ?! Elle a pour l'instant pris cette voie… Mais, c'est un milieu assez dangereux aussi. Comme toute maman : je ressens un peu d'inquiétudes pour elle, un peu de peur. Et on ne sera pas là pour la protéger constamment.

Gabriel : J'espère bien sûr que ce sera positif pour elle. On y croit bien sûr. Même sans maquillage, elle est jolie. Et plutôt intelligente. J'ai une mentalité de militaire : j'ai vu d'autres Miss très belles aussi ; tant qu'il n'y a pas le «truc», on ne sait pas comment ça peut tourner. On a donc aussi peur d'un échec, de la déception à affronter d'abord toute seule. Si elle n'est pas élue, tant pis : elle s'investira pour obtenir son Master. Mais, je dois avouer que j'ai autant peur qu'elle soit élue. Elle deviendra alors un symbole de la France. Et de nos jours, on sait ce que cela peut vouloir dire et impliquer. J'aurais aimé avoir la possibilité d'être à ses côtés, car, je l'avoue, le père comme l'ancien militaire ont peur que l'on essaye de s'en prendre à elle.

On sera au sein du comité de Miss Tahiti. Mais de nombreux amis seront dans la salle, dont sa meilleure copine, Emma Bremond, venue tout spécialement d'Irlande.


Une tête bien pleine..

Vaea, 1,75 yeux bleus ou verts selon la météo, a été élue Miss Tahiti le 24 juin. Ce qui ne l'a pas empêchée d'obtenir sa licence «pro» chimie parfumerie et arômes auprès de l'université de Montpellier le 22 juillet. C'est la finalisation de cette licence qui l'a amenée à retourner en Polynésie pour y effectuer un stage de 6 mois en entreprise en collaboration avec l'université de Polynésie française. S'il advenait que Vaea ne soit pas élue, elle compte bien reprendre le fil de ses études en liaison avec le Laboratoire de cosmétologie du Pacifique.

 





 

Dernière date de mise à jour de cette page : le mercredi 13 décembre 2017