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noelanie |
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Courrier de
Christine Sené Caugant le 28 octobre 2014 Le
20 novembre 2014, cela fera 7 ans que Noélanie est
DCD... 7 longues années à lutter en sa mémoire.
Par l'association créée en son nom, notre fille est
devenue la porte parole des enfants victimes de
violences scolaires ! Aujourd'hui, nous avons grand
besoin de votre aide. URGENT, nous avons besoin de
vous !
Malgré toutes les bonnes volontés, une association
ne peut absolument pas fonctionner sans trésorerie.
Nous œuvrons à la prévention sur le terrain, aidons
tous les jours des familles en détresse, nous
donnons de notre temps sans compter, et n' avons
reçu que 4 adhésions cette année...
Il nous est difficile, voir humainement impossible
de dire aux familles qui sollicitent notre aide : "
Désolés, payez la cotisation de 10 euros avant !" ,
ce serait franchement déplacé de notre part compte
tenu de l'objet de cette association.
Donc, on nous remercie du fond du cœur pour l'aide
apportée, on nous encourage à poursuivre, on clique
"j'aime"....et là encore les gens ne pensent pas à
adhérer ou faire un don même minime soit-il !
Plusieurs façons pour soutenir financièrement
l'association : Adhésion 10 euros, et/ou faire un
don en ligne (par CB, Paypal sécurisé) ou par
courrier (chèque); mais aussi en achetant les livres
de prévention réalisés ....à offrir, pour vous
aider, à prêter à l'école de votre enfant etc...
L'association est reconnue d'intérêt général et
selon la réglementation en vigueur, vos dons sont
déductibles des impôts !
MERCI d'avance de votre compréhension et votre
soutien.
Association Noélanie - "STOP à la
violence et aux jeux dangereux!"
Pour adhérer à l'association :
http://www.violencescolaire.fr/adhesion-a-l-association
Sinon, nous vendons aussi ces
articles de Tahiti au profit de l'association.
(les personnes intéressées peuvent régler par Paypal
sur le site de l'assoc. sous forme de don,
précisant qu'il s'agit de tel ou tel article !) :
C'est ici :
Collier de perles de Tahiti :
http://www.leboncoin.fr/montres_bijoux/647382907.htm?ca=26_s
Plans de
vanille :
http://www.leboncoin.fr/jardinage/667373150.htm?trid=7095C
Commandez
nos ouvrages de prévention :
http://www.violencescolaire.fr/commander-notre-ouvrage-de-prevention
  

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Nos actualités au 8 mars 2012
Pour soutenir notre association qui manque
toujours de moyens ... Et permettre de sensibiliser les enfants à ces
pratiques et éviter des drames causés par un
manque d'information : Un livre à paraitre fin mars/début Avril 2012
... : " NON à la violence et aux jeux dangereux
!" Il s'agit d'un ouvrage de prévention , sous
forme de BD incluant un outil pédagogique
utilisable par tous ! Idée de cadeau utile ! A commander directement
sur notre site. Réservation possible, car
quantité limitée.
Ensuite Affiche officielle de l'Association
téléchargeable et imprimable directement sur le
site : rubrique : "utile". A diffuser sans modération ! (au dos des
voitures, magasins, écoles , salles d'attente
diverses...). Merci de nous aider dans notre combat pour
Noélanie..., et à travers elle pour tous les
enfants ! Christine Sené, Maman de Noélanie.
Le nouveau site internet est en ligne
ici =>
http://www.violencescolaire.fr Pour nous contacter :
contact@violencescolaire.fr
Le voici enfin !
L'ouvrage pédagogique de prévention est en vente.
" NON à la violence et aux jeux dangereux! " - *
Ouvrage format A4, 56 pages couverture souple.
Prix : 16 euros (frais d'envoi inclus).
Descriptif :
De nombreux élèves sont victimes de violence de la
part de certains enfants (racket, violences
verbales, coups, harcèlement physique et moral...)
Et d'autres jouent à des jeux dangereux sans en
connaître les risques et les conséquences graves.
Beaucoup de parents ignorent l'existence de ces
pratiques et ne peuvent donc pas agir en
conséquences pour éviter des drames (séquelles
psychologiques graves, suicides, blessures
corporelles, handicaps lourds, nombreux décès...).
Ce livre a donc été conçu pour tout public:Education
Nationale, éducateurs, animateurs, milieu
hospitalier (médecins, psychologues, puéricultrices,
infirmières...) Et bien entendu, les parents et
surtout les enfants!
Utile, plein de bon sens, inspiré et réalisé grâce à
:
-des parents d'enfants victimes
-des associations spécialisées
-des médecins (pédiatres, réanimateurs,
neurologues...)
-des professionnels de l'enseignement, de la
psychologie de l'enfant et de l'adolescent, du droit
et de la victimologie...
Afin d'éviter des drames. Cet ouvrage traite de la
"violence et des jeux dangereux" déclarés problème
préoccupant par l'Etat.
Il en aborde les différents aspects, à travers
plusieurs profils d'enfants qui se veulent être le
reflet de ceux de notre société. Il est constitué de
quatre parties:
1) La violence et les 3 catégories de jeux dangereux
sont abordées sous forme de Bandes-Dessinées: - Jeux
d'asphyxie ou de non-oxygénation, - Jeux de défi ou
"t'es pas cap?", - Jeux d'attaque ou d'agression.
2) Les rubriques "Recommandations et Contacts" qui
informent et communiquent les coordonnées des
organismes, associations... à contacter pour
s'informer ou obtenir de l'aide.
3) Quelques idées de jeux "non dangereux" y figurent
également sous forme de dessins ainsi que leurs
règles du jeu (illustrés par des enfants).
4) Objectif pédagogique: " Comment réagir et que
faire face à la violence et aux jeux dangereux?" -
Une série de planches issues de la BD à colorier et
à compléter (but pédagogique)
COMMANDE : chèque de 16 euros à
l'ordre :
Christine SENE - 404 RN 2 - 97439 Piton Sainte-rose.
www.violencescolaire.fr - (voir rubrique
commander le livre). Association Noélanie
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De :
Christine SENE Envoyé : mardi 3 janvier 2012
À : Tahiti en France Bonjour,
Le site de
l'association Noélanie est toujours
d'actualité bien entendu.
Concernant notre
actualité, pas grand chose, et rien ne bouge
dans notre procédure, mais, nous continuons
notre combat !
Sinon, j'ai fais un
livre /ouvrage de prévention sous forme de
BD, "je dis NON à la violence et aux jeux
dangereux !" ...à la recherche d'un éditeur.
Voilà.
Bonne fin de journée.
Christine Sené
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Voici le
dernier article paru récemment dans la dépêche de
tahiti.
Merci beaucoup de diffuser au
maximum, car il y décrit ou nous en sommes!
pour
info, RFO viennent mardi et mercredi prochain afin
de faire un reportage choc pour la Polynésie.
je vous
tiendrais au courant.
Avons toujours autant besoin
du soutien du peuple polynésien... svp.
Video
choc a diffuser au maximum en metropole et en
polynésie
Merci d'avance pour votre
aide.
Christine
et Pascal Sené, parents de Noélanie.
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Le blog de Noélanie =>
www.noelanie.unblog.fr
C'était en 2007 : Historique
Morte à 8 ans, Noélanie avait appelé “au secours”
dans ses lettres
Une petite fille s'est éteinte le 20
novembre suite à un malaise épileptique. Ses parents révèlent son journal
intime, les lettres qu'elle avait adressées en secret à un éducateur scolaire.
Elle y raconte les brimades qu'elle disait subir de ses camarades.
Noélanie n'est plus
là pour nous montrer sa chambre. Avec la fierté enjouée de toutes les petites
filles de son âge. Noélanie n'est plus là et pourtant, il reste un curieux
sentiment au beau milieu de ces souris en peluche, des livres de contes et de
ces carrosses de poupées. Comme une présence. Comme si l'on entendait la petite
voix d'une enfant de 8 ans, qui s'est éteinte le 20 novembre dernier des suites
d'un malaise épileptique et qui continue, même après sa mort, à appeler au
secours. Jusqu'à ce que quelqu'un l'entende. Et fasse enfin écho à ses maux. De
simples mots d'enfants qu'elle avait couchés sur son cahier de “secrets
personnels” et qui, aujourd'hui plus que jamais, résonnent de toute sa
souffrance.
Des maux d'enfants
“Il c'est passer à l'école un très grave problème sur un garçon qui s'appelle….
Il m'a étrangler deux fois et je suis tomber dans les pommes… J'ai tellement
peur qu'il me tue. Mais bon en attendant j'ai confier mont secret à un
psychologue….” (1).
A son journal intime, Noélanie confie tout. Toute sa vie de fillette adoptée
à l'âge de 13 mois à Tahiti sur “une belle rencontre et un coup de foudre”, avec
ses jolis yeux noirs et son fardeau de maltraitance. Tous ses silences et les
problèmes aussi qu'elle endure depuis un an déjà.
En octobre 2006, la fillette se plaint de brimades infligées par une de ses
camarades dans une école des environs de Perpignan. Ses parents l'emmènent chez
un pédopsychiatre qui dresse un certificat médical. Le médecin confirme qu'“il
n'existe aucun état délirant ou mytho maniaque chez la fillette qui peut mettre
en doute ses déclarations et les répercussions de la relation de fascination
qu'exercerait la petite” camarade.
Les parents “bataillent” et “galèrent” selon leurs termes pour la changer
d'école. “Fragilisée”, elle raconte alors qu'elle est devenue le souffre douleur
d'autres élèves qui l'étrangleraient régulièrement. En mai 2007, une mère de
famille alerte ses parents. Noélanie, pressée de questions, avoue qu'elle est
rackettée et le directeur prend l'affaire au sérieux. Tous les élèves concernés
et leurs parents sont convoqués au plus vite. Les garçons, dont certains
reconnaissent les faits, sont punis, obligés de faire des lignes et privés d'une
récréation, avec risque d'exclusion en cas de récidive… Noélanie doit recopier
une partie du règlement de l'école qui dit en substance que l'on doit signaler
tout problème à la maîtresse ou au directeur et ne jamais taper pour se
défendre.
Insomnies et petits secrets
Tout semble enfin apaisé. Mais, fin septembre,
Noélanie présente à nouveau des signes de malaise. Elle ne quitte plus son
manteau en peau de lapin, celui dans lequel, enfouie dans les longs poils, on
peut cacher les secrets pour qu'ils disparaissent comme les grains de sable.
Insomnies, maux de ventre, vomissements… La petite fille reprend la plume. Et
pour écrire cette fois une lettre qu'elle remet en main propre à un éducateur de
l'école qui transmet aussitôt au directeur. Noélanie insiste : “Il c'est
passé un problème grave à l'école part à port à……… qui m'as étrangler dans le
rang de la 2 e cour. Je sais que ci je ne me défent pas je finirai par mourrir
pour toujours… J'ai peur de lui…. Il me dit sale noire… Tu pourrait me protéger
dans la cour ?…. J'espère que ça va s'arranger. J'espère que tu me protégeras.
Le dit à personne sinon c'est plus un secret et cela sera pir pour moi.”
Comme une bouteille à la mer
Noélanie arrive à en parler au psychiatre. Continue de se taire devant ses
parents. Puis, de façon quasi incroyable du haut de ses huit ans, expédie le 4
octobre la copie de sa lettre à l'attention du “chef gendarme” de la brigade
locale. Comme une bouteille à la mer adressée à celui qu'elle avait rencontré
une première fois et qui lui avait inspiré confiance. Le 7 novembre, les parents
sont convoqués à la gendarmerie. “C'est à cette période que l'on a découvert
qu'elle avait envoyé une lettre aussi à l'éducateur de l'école. On ne nous avait
rien dit,”, raconte Christine Séné, la mère, tenue droite par la colère.
A la seule pensée du calvaire enduré par sa fille . Pendant tout ce temps,
elle nous écrivait sans qu'on le sache. Elle nous laissait des petits mots sans
nous les donner. Elle nous remerciait pour tout ce que l'on avait fait pour
elle. Elle ne nous disait rien parce qu'elle se culpabilisait de nous faire de
la peine. Jusqu'au fond de nos entrailles c'est notre fille même si je ne l'ai
pas portée.”
Le lendemain, 8 novembre, après avoir fait constater des traces de
strangulation sur le cou de la petite, la mère dépose à la gendarmerie et
dénonce des faits de négligence à l'encontre du directeur de l'école. Le cahier
de liaison de la petite servira là encore de lien entre le directeur et les
parents. Le premier souhaite s'entretenir avec eux pour “parler du problème de
Noélanie”. Puis le rendez-vous est pris pour le lundi 19 novembre.
Mais, entre-temps, c'est le drame. Le samedi 17 novembre, Noélanie est prise
d'un malaise chez elle. Elle est transportée à l'hôpital de Perpignan en urgence
soufrant d'un état de mal épileptique. Son état s'aggrave soudainement et
nécessite son évacuation vers Montpellier où elle succombe le 20. Emportant avec
elle ses secrets et ses silences.
“On ne l'a pas crue”
“Il faut que les gens sachent. Notre fille est morte. Elle est morte à 8 ans
et elle ne croyait plus en la justice. Elle disait la vérité. Les autres
pensaient que c'était un truc de mômes . On ne l'a pas crue. Elle n'a pas été
entendue. On a minimisé ses problèmes. Pour eux, elle se sentait persécutée et
elle affabulait. A partir du moment où elle a écrit cette lettre, elle pensait
que quelqu'un allait venir la secourir”.
Noélanie n'est plus là pour nous expliquer le livre posé sur l'étagère de
sa chambre intitulé “J'ai été racketté”. Pour nous dire tous les posters et les
autocollants de la police qu'elle avait placardés sur les murs. Pour raconter le
petit bout de papier scotché au-dessus de son lit où elle avait griffonné le nom
d'un camarade d'école. Noélanie ne nous dira jamais. Seuls restent des mots. Et
des adultes avec leurs questions. A se demander comment on peut ne pas avoir
entendu le cri d'une fillette de 8 ans ? Et s'il n'avait pas été trop tard ? —– (1)* Nous avons retranscrit scrupuleusement les écrits de Noélanie avec ses
fautes d'orthographe.
Laure Moysset
La fillette a raconté qu'elle se faisait
harceler à la récréation, dans deux lettres
envoyées aux gendarmes de
Perpignan et au directeur de son
école.
"Je sais que si je ne me défens pas, je finirai par
mourir. Il m'a déjà étrangler plusieurs
fois et je suis tomber dans les pommes... J'ai
tellement peur qu'il me tue."
C'est un récit horrible que les parents de la petite
Noélanie ont découvert, dans son
"cahier de secrets", raconte L'Indépendant.
Leur fille adoptive raconte qu'elle vivait
un calvaire à la récré, depuis des
semaines: d'origine tahitienne, Noélanie essuyait
des insultes racistes et se faisait frapper par un
garçon un peu plus âgé qu'elle.
Le 20 novembre, la petite est morte
des suites d'un malaise épileptique.
Ce drame inquiétant trouve en fait ses
racines un an plus tôt. En octobre 2006, la
fillette se plaint d'être le souffre-douleur d'une
de ses camarades, raconte l'Indépendant.
Les parents l'emmènent chez un
pédopsychiatre, qui croit la petite: "Il
n'existe aucun état délirant ou mytho maniaque chez
la fillette qui peut mettre en doute ses
déclarations et les répercussions de la relation de
fascination qu'exercerait" sa camarade.
Noélanie est changée d'école, mais ses
problèmes continuent. En mai 2007, une mère
de famille alerte de nouveau les parents, parce que
Noélanie dit qu'elle se fait harceler par des
camarades, qui l'étranglent, raconte L'Indépendant.
Convoqués avec les parents, certains garçons
reconnaissent les faits et sont punis, ajoute le
quotidien.
Les parents croient que tout va mieux, mais
pourtant... fin septembre, Noélanie va mal:
insomnies, maux de ventre, vomissements... "Elle ne
quitte plus son manteau en peau de lapin", dit
L'Indépendant.
Fin septembre, la petite lance un signal de détresse
à un éducateur de son école,
l'établissement Ludovic-Massé, qui transmet au
directeur: elle lui envoie deux lettres, sans
prévenir ses parents, "pour ne pas les faire
souffrir". Elle arrive aussi à parler "au
psychiatre", ajoute L'Indépendant. Plus surprenant:
quelques jours plus tard, elle écrit même aux
gendarmes de Perpignan, au "chef" de brigade qui
l'avait déjà reçue une fois, précise le quotidien.
Un mois plus tard, le 7 novembre, les parent
sont convoqués par les gendarmes. "C'est à
cette période qu'on a découvert qu'elle avait écrit
une lettre à l'éducateur de l'école", raconte,
furieuse, la mère de Noélanie, Christine Sené. "On
ne nous avait rien dit."
Dès le lendemain, les parents portent plainte
pour "négligence et non-assistance à
personne en danger". Ils ont fait constater des
strangulations sur leur fillette, précise
l'Indépendant.
Un rendez-vous est finalement fixé avec le directeur
de l'école, qui le 12 novembre, convoque
les parents pour le 16 novembre. Au dernier moment,
le rendez-vous est reporté, "pour cause de réunion",
regrette la mère.
Le lendemain, le 17 novembre... Noélanie a
un malaise, chez elle, à Cabestany. C'est
une crise d'épilepsie. Elle est transportée à
l'hôpital de Perpignan, mais son état s'aggrave.
Elle est amenée à Montpellier mais rien n'y fait. Le
20 novembre, Noélanie meurt. Pour sa mère, il n'y a
pas de doute: la crise qui a tué Noélanie est liée à
son calvaire à l'école.
Pourtant, le corps de la petite ne portait
"aucune trace de coup, de maltraitance, de
strangulation ou de violences", répond Jean-Pierre
Dreno, le procureur de la République de Perpignan,
qui a ouvert deux enquêtes, sur les causes de la
mort de Noélanie et les violences en milieu
scolaire.
Le service des écoles de la mairie de
Cabestany réagit: il souligne "la tragique
dimension humaine du drame", mais insiste sur le
fait que "jamais pendant les vingt dernières années
un cas de ce type n'avait été signalé dans les
écoles de la commune, sauf pour une plainte
précédente, en 2006, de la même famille, qui avait
provoqué le changement d'école de Noélanie".
Des questions restent sans réponses.
c'est ce que semble nous dire la
journaliste de L'Indépendant, qui a visité la
chambre de Noélanie. Quel calvaire a-t-elle vécu?
Que nous dirait-elle sur le livre "J'ai été
racketté", posé sur une étagère? Pourquoi la
fillette avait-elle des posters de la police? Elle
n'est plus là pour le dire.
Aucune hypothèse n'est écartée, dit le procureur,
qui attend les résultats d'analyses
anathomopathologiques.

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Décès
de la jeune Noélanie: le gouvernement polynésien
annonce une cérémonie oecuménique
Quelques jours après le décès dans la région de
Montpellier de Noélanie, une petite fille de
huit ans d'origine polynésienne disparue dans
des conditions suspectes, le gouvernement
d'Oscar Temaru a annoncé la tenue prochaine
d'une cérémonie oecuménique à sa mémoire le 21
décembre, jour anniversaire de ses 9 ans. La
mère biologique de l'enfant a d'ailleurs été
reçue, mercredi, par le chef de l'exécutif.
Épileptique, Noélanie est décédée le 19 novembre
dernier dans des conditions suspectes. La petite
fille de huit ans, adoptée peu après sa
naissance, s'était en effet plainte dans son
journal intime d'avoir été rackettée au sein de
son établissement scolaire. Elle avait également
évoqué des "tentatives de strangulations à la
récréation", comme l'a relaté récemment le
quotidien "Le Monde". Le procureur de la
République de Perpignan a ouvert une enquête
pour déterminer les causes de la mort.
Mercredi, lors de la séance de l'Assemblée de la
Polynésie, le président Oscar Temaru a souhaité
intervenir devant les élus pour lire un courrier
en provenance de la famille biologique de
Noélanie ainsi que des habitants de Rapa
(archipel des Australes) d'où était originaire
la petite fille. Ceux-ci ont fait part de leur
colère dénonçant des actes de "racisme et de
maltraitance" dont aurait souffert Noélanie sur
les bancs de l'école.
La mère biologique de Noélanie souhaite le
"soutien" de la population
03/12 - Une prière pour Noélanie
La maman de Noélanie, Madame Nancy PUKOKI,
était dans le bureau du président de
l’Assemblée mercredi matin. Elle y a
rencontré le président du Pays Monsieur
Oscar TEMARU, le président de l’Assemblée de
Polynésie française Monsieur Edouard FRITCH,
le Vice-Président Monsieur Tony GEROS et
Madame Tina CROSS, ministre de la Condition
Féminine et de l’Artisanat.
Plus tôt dans la matinée, Mme PUKOKI avait
appelée la ministre pour rencontrer le
président TEMARU. Devant les autorités, elle
a demandé l’autorisation de s’exprimer au
sein de l’Assemblée. Dans le cadre de la
discussion budgétaire, le règlement
intérieur ne permet pas cette démarche.
Cependant, tous les présidents de groupes
ont été consultés et il a été prévu,
qu’après le vote du budget, une séance
solennelle spéciale serait organisée qui
permettra à Mme PUKOKI d’intervenir. Elle
souhaite demander le soutien des élus et à
travers eux, celui de la population. Cette
séance devrait avoir lieu la semaine
prochaine.
D’autre part, la petite communauté de Rapa a
voulu organiser une marche, comme l’a évoqué
la famille adoptive en France, pour honorer
le souvenir de la petite victime et
manifester sa désapprobation vis-à-vis des
faits cruels qui ont porté atteinte à sa
vie.
En raison de ces faits, le président TEMARU
craint qu’une marche ait pour résultat de
raviver le ressentiment et que la proximité
des élections pourrait encore amplifier.
Monsieur TEMARU a convaincu que le
recueillement et la prière feront plus pour
la mémoire de Noélanie et préserver la paix
en cette période de Noël.
Cette prière, qui pourrait être oeucuménique,
est prévue pour le 21 décembre, date
anniversaire de Noélanie.

-
DERNIERE INFO
ce vendredi 21 décembre => La cérémonie
oecuménique en mémoire de la jeune
Noélanie reportée
(Tahitipresse) - Initialement prévue le
21 décembre, la cérémonie en mémoire de
Noélanie, petite fille d'origine
polynésienne décédée fin novembre dans
des circonstances troubles en métropole,
a été reportée à une date ultérieure,
annonce un communiqué de la Présidence.
Le gouvernement attend en effet que la
famille biologique prenne une
"décision".
Depuis la proposition du gouvernement,
au début du mois, d'organiser le 21
décembre, jour anniversaire de Noélanie,
une cérémonie à sa mémoire, "la famille
semble hésiter et attendre le retour" de
l'un de ses membres pour se positionner.
"En l'absence d'une décision, la
présidence ne peut se substituer à la
volonté de la famille, mais elle
renouvelle son engagement à soutenir
l'organisation d'une cérémonie
oecuménique", indique le service
communication de la Présidence
la presse
France Soir du lundi 3 décembre
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DETECTIVE du 12/12/2007
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Décès suspect d'une écolière polynésienne en métropole
Tahiti presse :
04/12/2007 à 09:17
Une petite fille de huit ans, d'origine
polynésienne, prénommée Noélanie, est décédée le 19
novembre dernier dans la région de Montpellier (sud de
la métropole), dans des circonstances suspectes. Épileptique, la petite fille adoptée s'était plainte
dans son journal intime d'être rackettée et brutalisée à
l'école. Elle aurait même "fait l'objet à plusieurs
reprises de tentatives de strangulation à la
récréation relate le quotidien "Le Monde". Le procureur de la République de Perpignan Jean-Pierre
Dreno (ndlr, qui était en poste au tribunal de Papeete
dans les années 90) a ouvert une enquête pour rechercher
les causes de la mort.
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Perpignan : personne n’a entendu le calvaire de Noélanie
France Info - 3 décembre 2007 - 12:04
Cette petite fille de 8
ans et d’origine tahitienne est décédée le 19 novembre
d’une crise d’épilepsie. Depuis des semaines, elle était
victime d’insultes racistes dans la cour de l’école de
Cabestany, près de Perpignan. Elle avait averti son
directeur et les gendarmes. Sans réponse. Dix jours
avant le décès, les parents avaient déposé une plainte
pour "négligence et non-assistance à personne en
danger."
"Les autorités n’ont pas écouté la
détresse de ma fille. Ils savaient et ils n’ont rien
fait pour la sauver", s’emporte Christine Séné, la
mère adoptive de Noélanie. Cette petite fille d’origine
tahitienne a subi plusieurs semaines durant des insultes
racistes dans la cour de récréation de son école, à
Casbestany, près de Perpignan. Elle aurait été
persécutée par un garçon à peine plus âgé qu’elle qui
aurait tenté de l’étrangler plusieurs fois. C’est ce
qu’elle raconte dans son "cahier des secrets", retrouvé
après sa mort. En octobre 2006 déjà, Noélanie avait changé
d’établissement suite à de précédentes violences. Cette
fois-ci, pour ne pas inquiéter ses parents, elle décide
de ne pas leur en parler mais d’avertir seulement le
directeur de son école et la gendarmerie de sa ville.
"On a minimisé le problème"
Deux lettres ont ainsi été envoyées fin septembre et
début octobre. Sans réponse. Le directeur de l’école ne
convoque les parents que le 12 novembre et reporte le
rendez-vous pour cause de réunion. Les gendarmes ne les
contactent qu’un mois plus tard. Noélanie décède le 17
novembre.
Les parents sont persuadés aujourd’hui que la crise
d’épilepsie est liée aux violences subies à l’école et
qui n’ont pas été écoutées. Ils déclarent que les mots
de leur fille n’ont "pas été pris au
sérieux." Les premiers résultats de l’autopsie ne
montrent aucune trace de maltraitance pouvant avérer
cette version. La famille attend des examens
complémentaires. Eléonor Le Bugle
-
Enquête après la mort d'une fillette
épileptique
LE
MONDE | 04.12.07 | 15h05 • Mis à jour le 04.12.07
| 15h06
Le parquet de
Perpignan a ouvert deux enquêtes après la mort, le 20
novembre, d'une fillette de 8 ans à la suite d'un
malaise épileptique D'origine tahitienne, l'enfant avait été adoptée à l'âge
de 13 mois par une famille qui demeure à Cabestany, dans
la proche banlieue de Perpignan. Les enquêtes
judiciaires, ouvertes en flagrance, portent sur la cause
du décès et sur la réalité de maltraitances qu'aurait
subies l'enfant à l'école. Selon la famille de Noélanie,
ces faits pourraient être à l'origine des crises
d'épilepsie de l'enfant, dont la dernière lui a été
fatale. En octobre 2006, la fillette s'était plainte de brimades
infligées par une de ses camarades. Ses parents
l'avaient conduite chez un pédopsychiatre. Le praticien
avait émis un signalement d'enfant en danger à l'école.
Noélanie change alors d'établissement, mais, en mai
2007, c'est une autre mère de famille qui alerte les
parents. Noélanie confie qu'elle est rackettée et le
directeur de l'école prend l'affaire au sérieux. Les
élèves concernés et leurs parents sont convoqués et des
sanctions prises.
Une
dizaine de jours avant la mort Noélanie, sa mère,
Christine Sené, 38 ans, a dénoncé d'autres
agressions de la part d'un camarade de classe,
notamment des "insultes racistes et des
étranglements" et a fait un signalement à la
gendarmerie pour "négligence et non-assistance à
personne en danger". Elle précise que Noélanie
avait signalé sa souffrance dans une lettre à un
éducateur, transmise à la direction de l'école
Ludovic-Massé, et que sa fille avait posté une autre
lettre dans le même sens au "chef gendarme" de
Cabestany, sans oser en parler à la maison.
Le 17
novembre, l'enfant est prise d'un malaise chez elle.
Elle succombe trois jours plus tard.
Mme
Sené cite un "cahier de secrets" de la
fillette, où Noélanie a écrit : "Je sais que si
je ne me défens pas je vais mourir. Ma déjà
étrangler plusieurs fois. Et puis je ne n'arrive pas
à trouver de solution." A la mairie de
Cabestany, le service des écoles s'est déclaré "consterné" et a souligné que
"jamais pendant
les vingt dernières années un cas de ce type n'avait
été signalé".
Selon le
procureur, Jean-Pierre Dreno, l'autopsie établit
qu'il n'y a aucun lien entre le décès de la fillette
et les bousculades qu'elle aurait pu subir dans la
cour de récréation. "Le corps de la fillette ne
portait aucune marque de maltraitance, de
strangulation ou de violences", a précisé M.
Dreno. Le procureur dit n'écarter aucune hypothèse
dans l'attente des analyses qui ont été ordonnées
par la justice.

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Maltraitances scolaires: une enquête
ouverte après la mort d'une fillette à Perpignan
Le Midi Libre -
Édition du lundi 3 décembre 2007
Noélanie, 8 ans, s'est éteinte le
20 novembre dernier des suites d'un malaise épileptique. Selon sa famille ce
sont des maltraitances scolaires qui pourraient être à l'origine de ces
crises d'épilepsie dont la dernière a été fatale. Noélanie, adoptée à l'âge
de 13 mois à Tahiti, aurait reçu des insultes racistes et été étranglée à
plusieurs reprises dans la cour de l’école. Le parquet de Perpignan a ouvert
deux enquêtes qui porteront d'une part sur la cause du décès et sur la
réalité des maltraitances à l'école.
En mai 2007, Noélanie finit par avouer qu'elle est rackettée
et le directeur de l’école prend
l'affaire au sérieux.
Tous les élèves concernés et leurs parents sont convoqués au plus vite. Des
punitions sont données, tout semble se calmer. Mais, fin septembre, Noélanie
présente à nouveau des signes de malaise. sable. Insomnies, maux de ventre,
vomissements…
Elle écrit une lettre qu'elle remet en main propre à un éducateur de l'école
qui transmet aussitôt au directeur.
Noélanie insiste : "Il c'est passé un
problème grave à l'école part à port à......... qui m'as étrangler. Je sais
que ci je ne me défent pas je finirai par mourrir pour toujours... J'ai peur
de lui.... Il me dit sale noire... Tu pourrait me protéger dans la cour
?...."
Noélanie arrive à en parler au psychiatre. Continue de se taire devant ses
parents. Puis expédie le 4 octobre la copie de sa lettre à l'attention du
"chef gendarme" de la brigade locale. Le 7 novembre, les parents sont
convoqués à la gendarmerie. Le lendemain, 8 novembre, après avoir fait
constater des traces de strangulation sur le cou de la petite, la mère,
Christine Sené, dépose à la gendarmerie et dénonce des faits de "négligence
et mise en danger de la vie d’autrui" de la part du directeur de l’école.
Le cahier de liaison de la petite servira là de lien entre le directeur et
les parents. Le premier souhaite s'entretenir avec eux pour "parler du
problème de Noélanie". Puis le rendez-vous est pris pour le lundi 19
novembre. Mais la fillette décède avant.
Suite à ce décès inexpliqué, le parquet du tribunal de Perpignan a ordonné
une autopsie. Selon le Procureur de la République, Jean-Pierre Dreno, cette
autopsie a établi qu'il n'y avait aucun lien entre le décès de la fillette
et les bousculades qu'elle aurait pu subir à l'école. L'enquête se poursuit.
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mardi 28 octobre 2014
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