France 2 propose, samedi 27 août 2011 à 20
heures 35, le divertissement présenté par Shy'm, Patrice
Boisfer et Audrey Chauveau "Iles étaient une fois en
chansons".
La troupe de Perpignan de Christian HUE
et Germaine DEXTER : HEIVA I TAHITI est invitée
de l'émission
2011 est l'année de l'outre-mer. A cette occasion, pour
clôturer l'été en chanson, France 2 propose de faire la fête
et de danser sur les tubes festifs et inoubliables des îles
: «Il tape sur des bambous», «Maldon», «Syé bwa», «Kolé seré»,
«Belle Ile en Mer», «Angela», «Maladie d'amour», «Laisse
parler les gens» et bien d'autres.... «Les cartes postales»
d'Antoine, les portraits de Joe Dassin et d'Henri Salvador
viendront ponctuer cette soirée de fête et de musique.
Invités : KASSAV', Philippe LAVIL, DIS
L'HEURE 2 ZOUK, Laurent VOULZY, ZOUK MACHINE, TROUPE JOE
DASSIN, M POKORA, SHY'M, CHICO ET LES GYPSIES, JENIFER,
Serge LAMA, COLONEL REYEL, BEN L'ONCLE SOUL, MARC-ANTOINE,
Jocelyne LABYLLE J, LA TROUPE HEIVA I TAHITI, Louisy
JOSEPH, Davy SICARD
France 5 - 20h40 - Mardi 9 aout 2011-
Sale temps pour la planète
Durée : 55 minutes - Sous-titrage malentendant
(Antiope). - Stéréo
Les rediffusions : France 5 - 15:10 - Samedi 13/08 -
/ France 5 - 00:20 - Mardi 23/08
La série "Sale temps pour la planète"
Série documentaire écrite et réalisée par Morad
Aït-Habbouche, et produite par LPBV !, avec la participation
de France télévisions et de Planète Thalassa. 2011 Cette collection permet de découvrir des
régions dans le monde qui se trouvent soumises aux mêmes
contraintes dues au changement climatique. Elle va à la
rencontre de ceux qui subissent les effets dévastateurs du
réchauffement de la terre.
Cette série documentaire étudie les conséquences des
changements climatiques à travers la planète.
Polynésie, jusqu'ici tout va bien. La nature reprend ses
droits. L'aéroport est aujourd'hui, à la merci de la montée
des eaux et des inondations. Derrière le terminal, existe un
bidonville d'un millier d'habitants qui doit, depuis plus de
10 ans, être démantelé. Les financements sont là mais rien
ne bouge. Les écosystèmes de la Polynésie française semblent
préservés. Des chercheurs ont néanmoins lancé un programme
de surveillance des récifs de corail. L'augmentation de la
température de l'eau et l'intensification des cyclones
pourraient les fragiliser. Les Polynésiens en ont conscience
et l'inquiétude est grandissante car leur lien avec la
nature est très fort. Le tourisme, qui représente 10% du PIB
est également menacé par l'augmentation des cyclones...
Le sujet
La Polynésie française se prépare à faire face aux conséquences
du réchauffement climatique et tente de préserver l'équilibre
fragile de son petit paradis.
Bora Bora, les Marquises, Tahiti : ces noms font
rêver mais depuis quelques années, les cinq archipels
polynésiens sont en proie à des aléas climatiques de plus en
plus fréquents. Les cyclones, la montée des eaux et les pluies
diluviennes menacent les 118 îles éparpillées dans l'océan
Pacifique. Les autorités ont lancé un plan de prévention des
risques qui prévoit la construction d'abris surélevés mais les
réalisations concrètes tardent à venir. La fréquence des
cyclones qui s'intensifie a également entraîné une baisse d'un
tiers du tourisme depuis ces dix dernières années. Et le
réchauffement climatique touche bien évidemment aussi l'éco-système
sous-marin.
En cette Année des Outre-mer, Morad Aït-Habbouche
s'est envolé pour la Polynésie française et y a découvert une
situation bien différente des clichés de cartes postales. Les
habitants de ce territoire ultramarin se préparent à faire face aux
conséquences du réchauffement climatique et tentent de préserver
l'équilibre fragile de leur petit paradis.
Bora Bora, Les Marquises, Tahiti... Des noms évocateurs, devenus
dans nos esprits synonymes de rêve et de paradis terrestre. Mais,
depuis quelques années, les cinq archipels polynésiens sont en proie
aux aléas du climat. Cyclones, montées des eaux et pluies
diluviennes menacent les 118 îles, éparpillées dans l'océan
Pacifique sur un territoire aussi vaste que l'Europe.
Pour Georges Handerson, ministre polynésien de l'Environnement en
2008-2009, "le réchauffement climatique est déjà là et la montée des
eaux déjà présente. L'archipel des Tuamotu sera le premier touché,
puis les îles hautes... Personne ne sera épargné." Les autorités ont
pourtant lancé un plan de -prévention des risques, prévoyant la
construction d'abris surélevés sur les atolls coralliens des
Tuamotu.
Mais les aménagements concrets tardent à venir. Coordinatrice du
collège de Manihi, une petite île dont l'altitude dépasse le niveau
de la mer d'à peine un mètre, Brigitte Buchert déplore : "En
théorie, il devrait y avoir un abri anticyclonique au fond de la
cour du collège. Voilà ce que l'on nous a dit l'année dernière quand
l'administrateur des Tuamotu est venu."
Pour l'instant, seul un rempart de fortune protège les habitants de
la houle. Un mur qui a déjà cédé à plusieurs endroits, face à la
puissance des vagues. En cas de tempête cyclonique, la seule issue
pour la population de cette île basse est de rejoindre en bateau
l'aéroport situé sur l'atoll voisin.
Cyclones en hausse, tourisme en baisse
Les îles
volcaniques ne sont pas épargnées par les caprices du ciel.
Depuis 1975, quarante cyclones ont frappé la Polynésie. A
Tahiti, les coulées de boue et les glissements de -terrain,
favorisés par le déboisement des collines, se multiplient.
Malgré les risques de montée des eaux, dans les villes de
Papeete ou de Faa'a, surpeuplées, des centaines de familles
s'entassent dans des habitations illégales, construites dans
des zones inondables. Ces dix dernières années, la fréquence
des cyclones s'est intensifiée, entraînant une chute de près
de 33 % du nombre de touristes sur la même période.
Même l'aéroport international de Tahiti, le seul en
Polynésie capable d'accueillir des avions long-courriers,
est régulièrement sous les eaux, la piste ayant été bâtie en
bord de mer.
Le réchauffement climatique touche aussi l'écosystème
sous-marin. Depuis 2001, Thierry Lison de Loma, ingénieur
biologiste, sillonne le Pacifique pour poser des sondes
capables de mesurer l'évolution de la température et de la
salinité de l'eau. Le moindre changement serait fatal aux
huîtres perlières et aux massifs coralliens.
De leur côté, les habitants de Maupiti, la petite soeur de
Bora Bora, ont voté contre la construction d'un hôtel de
luxe pour préserver l'équilibre fragile de leur île. Enfant
du pays, Richard Tuheiava, l'un des deux représentants de la
Polynésie française au Sénat, est certainement le fer de
lance de la mobilisation.
Pour le jeune parlementaire, la protection de la nature est
au coeur de la culture des îliens : "Les Polynésiens
estiment que leur environnement ne leur appartient pas,
c'est nous qui appartenons à l'environnement."
Amandine Deroubaix
Vidéo
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de mise à jour de cette page, le
mardi 23 août 2011