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Thalassa sur le sentier du littoral en Polynésie est programmé en métropole sur France 3, le vendredi 6 février à 20h35.

Au fenua, il faudra attendre le lendemain pour découvrir l’émission composée de différents reportages :

 

Au programme de l'émission :


- Carnet de route à Tahiti : rencontres avec Jean-Marie et son groupe de danse ; Bernard, un amoureux de Tahiti et de la mer, ainsi que Rosina et Turo, les pêcheurs d’oursins.

- Rencontre avec : Daniel Duprat, l’homme des bois (ancien architecte devenu sculpteur).

- Coup de frais sur le lagon : comment un hôtel de grand standing de Bora Bora puise l’eau fraîche des abysses de l’océan.

- La Polynésie vue du ciel : les inconnus du Pacifique (peuple dispersé sur plus d’une centaine d’îles).

- Les requins citrons : histoire d’amour entre un plongeur professionnel et les requins citrons, espèce menacée.
Le Faucon maltais : un charter sur le Maltese falcon ça vous tente ?

 

Préparez vos magnétoscopes !

 


 

Un article de la dépêche de Tahiti du 17 janvier 2009  -  http://www.ladepeche.pf/

 

Thalassa installe son studio à la pointe Vénus
 

thalassavignette.jpgQui a dit qu’il ne se passait rien à Mahina ? Hier matin, aux premières heures, la pointe Vénus a été prise d’assaut par des techniciens de la télévision. Caméras, projecteurs, même un plateau de télé ont été installés au pied du phare. Le site a en effet été retenu pour l’enregistrement d’une émission de Thalassa sur la Polynésie, dernier volet outremer du thème sur les sentiers du littoral débuté en septembre en France.

 

 

 

 

Les plagistes ont été surpris de voir sur ce studio de plein air, l’animateur-vedette du magazine de la mer, Georges Pernoud et son équipe de journalistes. Il était à peine 6 heures du matin quand les équipes ont pris place dans les jardins du phare. Auprès du directeur de production de France 3 Thalassa Rachid Korichi, Jean-Marc Cohen, le chargé de production de RFO, et ses ingénieurs ont apporté un soutien technique. Même des agents de la commune de Mahina ont été sollicités.

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Pendant ce temps, au snack Mama Elisa, l’équipe de rédaction était aussi en pleine effervescence pour mettre au point le déroulé de l’émission. Si les reportages ont été réalisés sur le fenua ces derniers mois, le montage final sera achevé à Paris. Il est encore moins facile d’accorder les violons quand les équipes arrivent de métropole ou de Nouvelle-Calédonie comme Georges Pernoud. Autour de la table, au grand désarroi de Xavier Grimault, l’adjoint au rédacteur en chef, le conducteur a été quelque peu chamboulé. Avant de passer sur le plateau, chaque présentateurs a dû se plier à la séance de maquillage.

Et comme il le fait depuis 34 ans d’émission, Georges Pernoud s’est éclipsé pour repasser sa chemise. Si les téléspectateurs n’auront pas d’images de l’animateur dans cette séquence ménagère, ils le retrouveront entouré de son équipe de journalistes le 6 février (en métropole), et le lendemain sur le petit écran du fenua.

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Georges Pernoud directeur et présentateur de Thalassa

“Nous, on appuie là où ça fait mal”

Votre visite du littoral dans les Dom-Tom se termine en Polynésie, qu’aurez vous retenu de ce périple ?

Le littoral est très différent de celui de métropole, mais c’est toujours le même problème. Le littoral, c’est l’endroit où l’on retrouve toutes les problématiques écologiques de la terre. Nous, ce que l’on veut, c’est que les gens discutent un peu. Car le littoral, ça dépend de lois municipales, départementales, régionales, voire quelques fois internationales. Et ce n’est pas facile à gérer. On est toujours coincé entre “développer” et “protéger”. Dans les îles des Dom-Tom, le problème se présente un peu différemment. Contrairement à ce que l’on pourrait croire, le littoral est mieux protégé ; en revanche, il y a des endroits où c’est un peu plus rude car, pour des besoins simples, il a fallu mettre en place des infrastructures. Nous, ce qui nous intéresse, c’est de faire des rencontres, apprendre la vie des gens et, au travers de cela, on va se rendre compte, au fil de toute une saison d’émissions, que ce sera difficile si on ne s’y met pas. Tout le monde est un peu responsable du problème.

 

Vous avez l’impression qu’on ne se soucie pas assez du littoral ?

On commence à s’en soucier pas mal. Nous, on appuie là où ça fait mal. Les gens se rendent compte que, finalement, c’est pas mal d’essayer de garder la nature à peu près belle.

 

Vous avez vu du beau et du moins beau ?

Ce n’est pas un problème de beauté, c’est un problème de vie en société. Sur certains points, les gens ne sont pas parvenus à se mettre d’accord pour plein de raisons. Un exemple simple : le lagon de la Nouvelle- Calédonie qui vient d’être classé dans le grand registre de l’Unesco sauf la partie où il y a le tuyau de l’usine. On trouve plein de problèmes comme celui-là. Et de les montrer, c’est important. Ça ne va pas résoudre le problème, et on n’est pas là pour ça, mais les gens comprennent mieux qu’il faut se battre un peu. On s’aperçoit aussi que ces problèmes ne naissent pas par hasard. Il y a des histoires dans les îles, des historiques quelques fois très lourds, qu’on ne peut pas effacer en trois secondes. Il faut que l’histoire soit digérée par les populations et que se mette en place un débat plus démocratique.

Vos émissions font rêver en métropole, mais vous, sur quel littoral iriez-vous poser votre serviette ?

Poser ma serviette, … à chaque fois ! Mais pour y vivre, c’est un autre problème. Il faut déjà avoir envie de vivre dans une île. Je ne me suis jamais posé la question. Moi, j’ai choisi une île qui est un peu particulière, qui est la Dordogne. Il n’y a pas la mer ! Il y a des belles choses partout et ce qui est important, quel que soit l’endroit, c’est de s’y adapter, de le comprendre et d’essayer de se battre pour qu’il ne bouge pas trop.

 

Après le littoral, quel sera le thème de la prochaine saison ?

Ah… je ne parle jamais des projets ! Jamais. Ça porte malheur !

 

 

 

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