Le samedi 25 janvier 2006, Mr Thierry TEAI, nouveau
délégué du gouvernement de Polynésie
à Paris, est venu rencontrer les bureaux
directeurs des associations polynésiennes de
Bretagne et des Pays de Loire, qui s’étaient
rassemblés pour cette occasion, au Centre
Agora Courbet de Lorient.
Il était accompagné par :
- Eric SERVAN SHREIBER : responsable vie associative et
culturelle
- Tepurotu NOBLE : assistante vie associative et
culturelle
- Nelly FAURE : assistante de Hinano BIGNON, responsable
département étudiants.
Participaient à cette rencontre, des représentants des
différentes associations nommées ci-dessous, leur bureau
directeur accompagnés de quelques adhérents et étudiants
polynésiens, soit une cinquantaine de personne.
- BREIZH POLYNESIA LORIENT (56)
- IAORA GUER GUER (56)
- VA'A NUI PLONEOUR LANVERN (29)
- IAORA BREST BREST GOUESNOU (29)
- BREIZH POLYNESIA BREST (29)
- TIARE TAHITI RENNES (29)
- MOSOKOI OCEANIE RENNES (35)
- HEIRAUTINI NANTES (44)
Absents mais excusés :
- FETIA PAO NO TAHITI ARNAGE (72)
Absents :
- HEA HEA L'ÎLE AUX MOINES (56)
- TIARE GUIDELOIS GUIDEL (56)
- KANAHAU TRISKELL LANDERNEAU (29)
- HOA NUI VA'A BREST (29)
1. Ouverture de la rencontre
Thierry TEAI se présente et présente les personnes qui
l’accompagnent. Il remercie les
associations présentes et plus particulièrement
celles qui sont venus de loin et le président de
l’Association Gérard DESHAYES qui
a bien voulu organiser cette rencontre. Il
félicite ceux qui ont décorés la salle.
2. Action de la délégation en faveur des étudiants
Thierry TEAI informe qu’une convention est à l’étude
entre la banque Socrédo et le
Pays afin de pouvoir faire bénéficier la communauté
estudiantine n’ayant pas de famille résidente
en France d’une caution bancaire, ceci afin de
répondre aux normes exigées par la réglementation
nationale concernant notamment le
logement. Ce dispositif sera détaillé lors du prochain
rassemblement étudiant du mois
d’avril 2006.
…/...
2. Action de la délégation en faveur des étudiants
(suite)
Qu’un concours de fresque murale intitulé « Expression
de la double culture franco-polynésienne » est lancé
à l’adresse des étudiants. Intitulé «
Expression de la double culture franco-polynésienne
», le projet retenu agrémentera
le mur d’enceinte de la cour intérieure de la Délégation
à Paris.
Il fait le point concernant les problèmes rencontrés
pour obtenir les nouveaux passeports biométriques. Il
nous informe qu’il a rencontré Mr DOUSTE BLAZY
pour parler de ce problème avec lui ; ainsi que le
gouvernement à Tahiti.
Il nous parle ensuite d’un projet de « guide d’accueil
de l’étudiant polynésien en France qui est une réponse
apportée à un besoin qui a été exprimé par ces
mêmes étudiants. Ce guide sera présenté sous la forme
d’un livret et d’une clé USB qui
seront remis aux prochains bacheliers polynésiens avant
que ceux-ci ne rejoignent leurs
villes universitaires respectives. Cela devrait rassurer
ceux qui n’ont jamais eu la chance de pouvoir
venir en France et qui de fait ne la connaissent
pas, ceux qui n’y ont pas de famille. Ils trouveront
dans ce guide des informations
concernant le logement, les contacts avec les
universités, le CROUS, compte bancaire,
etc.
Il nous informe qu’il a commencé une tournée pour
rencontrer les étudiants des universités autres que
celles qui sont sur Paris, qu’il
ne faut pas oublier. La grande majorité des étudiants se
trouvant sur la province.
Après avoir rencontré à Toulouse les associations
d’étudiants, il s’est rendu à Bordeaux, Toulouse,
Montpellier, Aix et enfin Toulon
où il a rencontré en même temps les associations
polynésiennes. Il s’est rendu également
à Strasbourg la semaine dernière.
Il nous informe que le site internet de la délégation
qui n’avait pas été mis à jour depuis plusieurs mois,
est en cours de refonte. Il
remercie Gérard DESHAYES d’avoir pris le relais. (Gérard
qui l’a informé que le site de
BREIZH POLYNESIA était consulté par plus de 700
personnes par jour). La priorité sera donnée aux jeunes
étudiants et aux associations. On aura des
rubriques particulières qui vont être consacrées à ces 2
types de public. Il est
pratiquement bouclé, on attends plus qu’une
régularisation administrative. Se rendant au fenua
la semaine prochaine, il nous informe qu’il
finalisera ce projet afin que le site soit opérationnel
dans le courant du mois de mars.
Il nous parle d’un problème rencontré par les étudiants
à qui on demande, lorsqu’ils arrivent en France, d’avoir
une résidence sur place ou de connaître une
famille résidente afin qu’elle se porte caution ; pour
louer un logement.
Malheureusement beaucoup d’étudiants ne connaissent
personne et cela leur pose un problème. Il
nous informe qu’il s’intéresse à ce problème et
qu’avec le pays et la Socredo, il travaille sur un
projet de convention. Il rappelle
qu’il y a 2 catégories d’étudiants : les étudiants
boursiers et ceux qui ne le sont pas.
Ceux qui bénéficient d’une bourse pure, la caution
serait apportée dans le cadre de cette convention, par
le pays. Pour les étudiants non
boursier, c’est la Socredo, qui fera le lien avec la BNP
en France. Le député maire Michel
BUILLARD a aussi travaillé dans ce sens. Il a fait voté
un amendement de la loi qui régit tout
cela, complété par le dispositif de la
délégation.
Une chose qui concerne moins la région Bretagne-Pays de
Loire, c’est la remise en états des foyers étudiants.Il
en existe un à Paris, Bordeaux, Toulouse, Montpellier et
à Aix. Il existe aussi des sections mais sans foyer
à Lyon, Strasbourg. Il nous informe que l’on fête
aussi cette année, le 50ème anniversaire des AEP
(associations d’étudiants Polynésiens), qui
s’appelait au début les AET (association des étudiants
tahitiens).
A Strasbourg, ce qui a été proposé, sans que des
garanties de succès puissent être promises, c’est que
soit loué ou acheté, bien que le
délégué pencherait plus pour une location qui
reviendrait moins cher, un local qui
servirait aussi bien aux étudiants qu’aux
associations. Pour le moment c’est une idée du délégué
qui n’a pas
encore arrêté son point de vue.
Il existe une représentation à Bruxelles. La délégation
est locataire d’un local, 2 square Marie-Louise. Il y a
un représentant qui dépend de Paris, Mr Emmanuel
FOURNI qui est en poste là-bas. Le délégué lui a demandé
de former un jeune polynésien. Mr FOURNI est là
pour donner un coup de main, il a une carrière derrière
lui, afin de renforcer cette délégation, et qu’à
terme le jeune polynésien formé puisse voler de ses
propres ailes.
Melle Nelly FAURE, représentant le Département «
Formation-Etudes-Emplois » de la délégation intervient.
Elle s’adresse aux étudiants polynésiens présents. Elle
leur demande s’ils ont fait leur
dossier de demande de bourse. Elle leur rappelle qu’ils
sont à faire avant la fin du mois
de Mars. Pour les nouveaux dossiers, il y a un site,
celui de la D.E.S.
(Direction des études secondaires) qui est gestionnaire
des bourses en Polynésie.
Il est possible de télécharger à partir de ce site, le
dossier. Après l’avoir remplir,
le renvoyer à l’adresse indiquée. L’adresse de ce site
est : http://www.des.pf
Elle rappelle que le dossier est à renvoyer avant le 31
mars.
Elle engage vivement les étudiants à plutôt préférer la
solution du logement universitaire qui est beaucoup
moins cher qu’une location
normale. S’adresser pour cela au CROUS des régions. Les
dossiers sont à déposer avant le
30 avril 2006.
Il informe qu’un certain nombre d’étudiants a rencontré
des problèmes avec le passeport-mobilité. C’est ce qui
est remonté lors de la rencontre
avec les associations d’étudiants, à Toulouse. Beaucoup
sont dans l’attente d’un remboursement
; d’autres ont eu des difficultés à comprendre la
procédure. Elle invite les étudiants qui sont dans cette
situation à venir la voir à la fin de la réunion.
Cela permettra à la délégation de prendre contact
directement avec le rectorat pour
essayer de faire avancer leur dossier.
Elle encourage les étudiants qui viennent en France à
prendre contact avec le département étudiant à la
délégation, qui pourra
éventuellement les aider.
Ils peuvent appeler de Tahiti avant de venir, si besoin
est. Ils peuvent aussi passer par le site internet de la
délégation.
Mr Thierry TEAI intervient pour rappeler que toutes ces
questions seront traités dans le guide d’accueil qui est
en préparation. Ce guide essaiera
de répondre aux questions pratiques de base comme celles
se rapportant au logement, les
contacts avec les universités, les filières, etc.
La délégation travaille avec le ministère de
l’éducation. Il nous informe avoir dit au ministre,
Jean-Marius RAAPOTO, qu’il
souhaitait travailler en amont, notamment en matière de
filière. En Polynésie, il y a des secteurs où il
y a un besoin de main-d’oeuvre qualifiée, d’autre
où l’on en a moins besoin. Un exemple, le secteur
éducatif. C’est chaque année,
plus de 220 professeurs expatriés, qui partent de France
pour travailler on Polynésie. Il dit trouver
normal qu’à terme, ces postes là soient occupés
par des polynésiens. Il faut donc former les jeunes
Polynésiens, dans les secteurs où
ils ont une chance de trouver un débouché. Il nous
rappelle que ce guide étudiant sera présenté
sous forme de livret, mais aussi de clé USB. Il
sera remis à la prochaine rentrée, à chaque étudiant ;
il prendra contact, pour cela,
avec l’association des étudiants du supérieurs à Tahiti
qui au cours d’une réunion à l’université,
remettra à tous les bacheliers ce guide d’accueil avec
la clé USB. Le guide d’emploi traitera également des
niches
d’emploi dont on a parlé.
Le délégué nous dit qu’il n’encourage pas
systématiquement non plus les étudiants diplômés à
rentrer tout de suite au fenua,
il est bon qu’ils se rodent un peu durant une expérience
professionnelle en métropole, en Europe ou en
Asie. Il est normal qu’à terme, ces polynésiens
rentrent pour travailler pour leur pays. Il faut que les
étudiants soient plus tôt
accompagnés pour avoir plus de chance de trouver un
emploi à terme.
Il informe qu’il a renforcé le département étudiants et
que des informations commencent à remonter qui
permettent de commencer à établir
des statistiques, car sans chiffre, il est difficile de
faire un diagnostic de la situation ou
des prévisions. Le programme informatique a été
modifié, il peut encore être amélioré.
Il rappelle qu’il faut travailler aussi avec le pays qui
donne les grandes orientations en matière de filière de
formation.
Il rappelle que cela existe déjà un peu avec les bourses
majorées. Les bourses majorées étant des bourses
allouées à des étudiants qui se
dirigent vers des filières plutôt que d’autres, là où on
a le plus besoin. Mais il faut
aller au-delà.
La délégation de la Polynésie à Paris
Il rappelle que c’est un service public du Territoire,
bien que doté d’un statut propre
et que les membres de la délégations sont des agents
publics de droit privé. Ce n’est
pas le statut de la fonction publique territoriale.
Qu’il y a plusieurs départements au sein de la
délégation :
Un département économique :
C’est un peu le défi de la Polynésie. C’est un peut de
l’aire de l’après CEP. Il faut que le pays apprennent à
développer ses ressources propres, exploite ses
ressources : la pèche, la perle, l’agriculture. Le rôle
de ce département c’est
d’accompagner les entreprises qui veulent se faire
connaître en France. Un exemple : la délégation
va rencontrer et accompagner les agriculteurs,
les petites sociétés agricoles qui se sont déplacés pour
présenter leurs produits au salon
de l’agriculture à Paris (Vanille et Noni notamment).
Souvent ils veulent exporter les
produits. Sur place, en France, la délégation peut les
renseigner sur la réglementation française. Elle les
mets en contact avec les grands circuits, afin
qu’elles puissent développer leurs activités. Cela c’est
dans le
sens Tahiti-France. La délégation peu aussi prospecter
des entreprises en France, des entreprises
métropolitaines qui souhaitent
s’installer en Polynésie. Elles peuvent bénéficier des
lois de défiscalisation, Il y a quand
même des avantages financiers pour certaines
entreprises à investir outre-mer. La délégation peut les
mettre en relation avec des
entreprises polynésiennes.
Un département information et communication
Ce département est chargé de renseigner des
métropolitains qui souhaitent s’installer en Polynésie.
La communication
de la délégation, c’est, vue de Tahiti, quand le
président ou ses ministres se déplaçaient. On ne savait
pas au juste ce qui se passait d’autre, c’était
la logistique. L’ambition du délégué est d’en faire une
plate forme de développement
économique, sociale et culturelle. Ce n’est pas la même
orientation. Il y a un aspect cabinet
bien évidemment, car la délégation est un service
qui dépend du Président de la Polynésie Française. Mais
la délégation a aussi rôle de
développeur. Elle doit communiquer effectivement
lorsqu’il y a des missions institutionnelles,
mais aussi pour ses missions propres. Par
exemple, en ce moment elle a beaucoup communiquer sur
cette question des visas US dont il a été
question en début de rencontre.
Un département secrétariat général
Qui coiffe la gestion financière, comptable et tout
l’aspect suivi des agents.
Un département à Bruxelles
Dont il a été déjà question en début de réunion.
Un département technique
Constitué d’une petite équipe qui entretient le bâtiment
de la délégation
Un département « vie associative et culturelle »
Thierry TEAI nous informe qu’à son arrivée, en juin
2005, à la délégation, que ce département n’existait
pas.
Les associations polynésiennes en France n’avaient pas
de référent direct à la délégation, et il trouvait cela
un peu dommage, puisqu’on est
surtout là pour la communauté polynésienne en France.
C’est le travail qu’a entrepris
Eric SERVAN SCHREIBER, responsable de ce département,
depuis qu’il travaille à la délégation. Sa
première démarche à été de recenser les
associations polynésiennes en France, voir qu’elles
étaient leurs activités, etc …
C’était le premier travail. Il a préparé un courrier
dont les associations ont été destinataires, afin de
renouer avec tout ce monde
associatif. Le délégué informe qu’il comprend la
réticence de certaines associations qui
ont pu se demander pourquoi, tout à coup, après
20 ans de silence où elles ont été obligés de se
débrouiller toutes seules, la
délégation de Paris s’intéressait à elles. Il nous
informe que c’est sa volonté que de renouer
avec les associations, afin d’accompagner celle
qui le souhaiterait et éventuellement de travailler
ensemble sur certains projets. Il
rappelle que ce n’est pas une obligation ; chaque
association restant libre de travailler
avec la délégation ou pas.
Thierry TEAI nous informe qu’il a commencé à rencontrer
les associations de province. Que la délégation
sait mieux maintenant dans quel secteur celles-ci
travaillent. Elles sont dans la culture, dans
l’artisanat, dans le sport. La
délégation a recensé plus de 80 associations
polynésiennes, éparpillées géographiquement avec
des concentrations, notamment en région PACA et
en Bretagne. Il y en a pas mal aussi dans l’Hérault. Les
premières que la délégation a rencontrées, sont
celles de Toulon. Le délégué nous confie qu’il a
ressenti à Toulon, une volonté de
travailler ensemble. Chaque association a son histoire
et dit savoir que ce n’est pas
facile de travailler ensemble.
Il nous informe, ayant vu que c’était un besoin, avoir
proposé que les associations se fédèrent. Il reconnaît
que sur la région Bretagne-Pays de Loire, ce
besoin se fait peut-être moins ressentir, car il existe
déjà une certaine homogénéité. Il
pense que ce serait bien que les associations se
fédèrent par région et peut-être,
chacune dans leur secteur. Ce qu’il a ressenti à Toulon,
c’était que les associations ne souhaitaient pas que
ce soit l’une des associations qui fasse cette
fédération. Il a alors proposé que la délégation
accompagne cette création de
fédération. Il nous informe qu’Eric SERVAN SCHREIBER
accompagne les associations
de Toulon qui ont commencée à se réunir pour réfléchir à
ce projet. Thierry TEAI rappelle que la délégation
ne veut pas se substituer aux associations, mais
souhaite simplement les accompagner sur le plan de la
structuration, en leur proposant par exemple des
statuts de fédération.
Il nous informe aussi que la délégation travaille en ce
moment sur un projet de « forum des associations de
Polynésie en France », qui se déroulera à Sarlat.
Pourquoi Sarlat ? Parce que la délégation connaît bien
le maire, Jean-Jacques de
Peretti, qui est en fin de contrat à la délégation. Il
fallait trouver une ville. La délégation
a aussi été contacté par le maire de Dinard.
Devant faire un choix, elle a opté pour Sarlat. Vu le
nombre d’association qui existe
dans le sud, elle a pensé qu’il serait bon de commencer
par cette région. L’année
prochaine, ce sera une autre région qui sera choisie.
Il nous informe que ce forum des association se
déroulera du 19 au 25 juin, avec un point culminant, le
rassemblent des associations
polynésiennes pour le forum proprement dit, du vendredi
au samedi. Ce sera « une semaine
polynésienne », avec une exposition d’articles
polynésien et vente de produits par des exportateurs,
en accord avec les commerçants de Sarlat et la
chambre de commerce, avec laquelle il a pris des
contacts.
Le programme est le suivant :
Vendredi 23 juin soirée : Accueil des association (au
centre culturel)
Diner sur place sous un chapiteau,
Samedi 24 juin, matinée : Animation du marché de Sarlat
(toute la journée)
Exposition et vente de produit artisanat (exportateurs
et associations)
après-midi : Ateliers de réflexion au centre culturel
soirée : Dîner spectacle (au centre culturel), ouvert
aux habitants de Sarlat.
Dimanche 25 juin : Office religieux à la cathédrale
midi : Repas champêtre (pique-nique)
Thierry TEAI rappelle que l’ambition de la délégation
n’est pas de réunir 2000
personnes, comme arrive à le faire BREIZH POLYNESIA à
l’occasion de l’été tahitien.
L’important est de commencer à rassembler les
associations. Il informe que les
associations on du recevoir un questionnaire sur leur
participation, qu’elles sont
invités à remplir et à renvoyer avant le 31 mars à la
délégation. C’est pour pouvoir
réserver l’hébergement. Il rappelle que ce forum est
ouvert à tous les membres des
associations polynésiennes.
4. Echanges entre la délégation et les membres des
associations.
Questions posées sur le forum de Sarlat :
Question : quel frais les associations devront
engager pour participer à cette rencontre?
Réponse : Les frais d’hébergement et de repas
(excepté le repas du samedi midi), seront pris en charge
par la délégation. Seuls les
frais de transports seront supportés par les
associations. L’hébergement se
fera en VVF (chalets de 5 personnes), ou en hôtel 2
étoiles.
Question : Pour les produits à exposer, les
associations sont-elles concernées?
Réponse : Oui, mais uniquement pour le marché de
Sarlat. Les étales sont prêtées par la mairie. Il n’y
aura aucun frais à payer pour les
associations qui exposeront leurs produits.
Question : le forum est bien réservé uniquement aux
associations loi 1901?
Réponse : Oui.
Questions posées sur le projet de fédération :
Question : Est-ce que la fédération a pour but de
réunir les associations en une seule ? Peut-être qu’il
faudrait que vous nous expliquiez
comment vous voyez cette fédération, son but, comment
elle est composée à sa tête, etc
?
Réponse : la fédération représentera les
différentes associations d’une seule région. Il y a 2
possibilités par rapport à ce
projet. Possibilité de créer une fédération regroupant
toutes les associations, avec à
l’intérieur, plusieurs départements (un par activité) ;
ou la possibilité de créer plusieurs fédérations,
par activité. L’idée première de la délégation
est que les associations se fédèrent pour être
plus forte. Cette fédération devrait permettre
aux associations d’être reconnues au niveau de la
France et du territoire. Ce qui leur permettrait
d’obtenir plus facilement des subventions ou un
soutien humain ou matériel. L’idée, c’est aussi,
dans un deuxième temps, de pouvoir créer, dans
chacune des régions, un centre culturel
polynésien, un peu comme les foyers étudiants polynésien
; qui servirait aussi comme centre d’accueil pour les
polynésiens arrivant dans la région. Ce
serait à la fédération de créer ce centre
culturel et de l’animer. La délégation serait là pour la
soutenir.
Ce sont les associations qui éliront le bureau de la
fédération. Les revenus de la fédération
seront les revenus de l’activité de celle-ci.
En l’absence de nouvelle questions, Thierry TEAI clos
l’échange en remerciant l’assemblée de son attention.
Gérard DESHAYES, organisateur de la rencontre, propose
aux personnes qui souhaitent continuer à échanger
avec la délégation, de le faire autour du verre
de l’amitié offert par l’association BREIZH POLYNESIA.
La rencontre se terminera ensuite autour d’un buffet,
après que les danseuses de BREIZH POLYNESIA
(petites, ados et mamans) aient fait une
démonstration de leurs talents.