Publié le
27 janvier 2016
par axl's clapiottes
Aujourd’hui je te parle de la passion que j’ai pour une culture, emprunte de joie, de musique, de danse, de cuisine, tatouages, plongée/surf, une vraie façon de vivre : la culture polynésienne/Maori.
Dans mon parcours j’ai eu la chance, grâce au métier de mon père (Marin d’État), d’avoir voyagé, et surtout d’avoir fait un séjour de 2 ans en Polynésie Française aka Tahiti plus précisément (oui je te vois rêver des eaux bleues turquoise, le sable, les cocktails..). J’avais à l’époque 14 ans, donc à ce moment là mon seul
souci était de partir de mon collège, quitter mes copains/copines, (adolescence bonjour !), je n’étais pas spécialement en joie et pourtant !
En arrivant là-bas le dépaysement total, un choc des cultures, mais un choc positif, aujourd’hui encore avec le recul je me rends compte de la chance que j’ai eu de vivre ça. J’y ai fait ma 3 ème et ma 2 nde.
Mais surtout j’y ai appris de nombreuses choses, et cette culture quant on la commence on ne s’arrête plus (ceci explique le pourquoi d’autant de Monoï dans mes produits). Je me souviens des plages de sable noir (oui y’en a 1 seule de sable blanc sur l’île principale), des randonnées aux 3 cascades, des marchés colorés, des
spectacles magnifique avec des costumes tout aussi magnifiques, de la musique rythmée, de la langue qui est particulière, des aller/retour dans les îles voisines pour toujours découvrir plus, des plongées en mer à caresser les raies manta.. bref il faut le vivre pour comprendre à quel point c’est magnifique.
Quant on rentre en métropole (aka la France hin..) la déprime post-séjour se fait vite sentir, on a qu’une envie c’est d’y retourner et d’y passer sa vie.. Mais le bon point est qu’en France il y a une large communauté de polynésiens de tout horizons dont tout est répertorié sur un même site en fonction des activités (Tahiti
en France).
Les années ont passées, et il y a de cela 2 ans , je me suis lancée et me suis inscrite à une association de mon patelin :
Heremana. Une association créée, pour sa sœur, par une femme que j’admire et qui a une partie de ses racines en Polynésie. Cette association mélangeait : danse, chant, percussions, cuisine.. bref un panel assez large pour satisfaire tous les amoureux de cette
culture. Et j’ai donc fait partie du groupe de danse, avec d’autres femmes qui sont devenues mes amies, nous avons fait quelques prestations (notamment à l’Été tahitien en juillet) toujours dans la bonne humeur, la joie. Cela a été une vraie soupape de sécurité pour moi, cela m’a permis de souffler et de
m’exprimer enfin sur une passion.
Malheureusement, cette association après 15 ans d’activité a été dissoute, en allant lire le blog de la créatrice vous comprendrez mieux (Ici). Mais c’était sans compter son acharnement et la culture qui l’habite,
elle a récréé une association « Le Souffle Maohi » avec des activités moins abondantes mais toujours dans l’esprit du partage de la culture : chant, cuisine et partage, percussions, ateliers artisanat. Mais c’était sans compter aussi sur l’amitié qui nous lie nous les danseuses, alors de temps à autre
s’organisent des sessions de danse car le manque se fait cruellement sentir.
Grâce à cette passion de la culture polynésienne, ces personnes sont devenues une deuxième famille, ils ont le goût du partage dans la peau, et ça fait du bien quant on voit le monde aujourd’hui. Cette passion je la vis, je cuisine de temps à autre (quand je le peux) des plats typiques, à la maison je me surprends à danser
parfois, j’écoute beaucoup de musique polynésiennes, j’ai des tatouages en rapport avec cette culture, et je porte souvent une fleur dans les cheveux qui me rappelle à l’époque quand j’en cueillais des fraîches le matin avant de partir au collège..
Mon rêve ultime serait de pouvoir y retourner, et de retrouver tous les endroits où j’ai pu aller, de me laisser vivre un temps donné sur ces îles..