hinatea boosie

 

Etudiante en psychologie, originaire de Tahiti, Hinatea a été élue Miss Tahiti 2008, remportant les suffrages du public et du jury.
Elue au cours d'une soirée qui avait pour thème l'épopée du Bounty, dans une ambiance à la fois très polynésienne et très romantique, Hinatea Boosie succède ainsi à Taoahere Richmond, Miss Tahiti 2007 . La soirée était également placée sous le signe de la solidarité en faveur des femmes en détresse.
 

Organisée cette année par le comité Miss Tahiti, le 26 avril 2008, en collaboration avec RFO télévision (qui retransmettait en direct les images de la soirée) dans les jardins de l'hôtel Sheraton Tahiti, l'élection de la plus belle Polynésienne de l'année était vraiment réussie.

 

 

Elle s’appelle Hinatea Boosie. Elle a 20 ans, elle est étudiante en psychologie, originaire de Tahiti et, depuis hier et pour une année, elle est Miss Tahiti 2008.

Hinatea Boosie a remporté l’élection, dans une ambiance très polynésienne et très romantique, devant Vaihere Merpaut, (première dauphine) et Manavarii Ravetupu (seconde dauphine). Vahinetua Flaccadori est quant à elle consacrée Miss Heiva 2008. Le choix du jury concernant les trois premières candidates a été confirmé par le vote ‘Audiotel’ du public, avec près de deux mille appels téléphoniques.
Le vote du jury comptant pour 80 %, c’est le naturel de Hinatea qui a fait la différence. Sensible, Hinatea Boosie estime que si Miss Tahiti « incarne la grâce, la beauté et les valeurs de la femme polynésienne », elle doit surtout se servir de son titre « pour défendre les causes humanitaires ».
L’épopée du Bounty a été le fil conducteur d’un spectacle évoquant la rencontre entre les mutins du célèbre navire de la marine anglaise et les vahine de Tahiti, au XVIIIe siècle.
Au fil des cinq passages des candidates, la soirée a convié les spectateurs à un métissage artistique de près de quatre heures qui s’est clôturé avec la nomination des élues de l’année.
Le premier défilé, en costumes traditionnels, s’inspirait de gravures réalisées à la fin du XVIIIe siècle par les premiers voyageurs européens découvrant Tahiti.

 

Toutes les candidates en lice

 

Pour l’élue, Miss Tahiti doit se servir de son titre « pour défendre des causes humanitaires »

Le passage en tenues de ville, robes ou pantalons corsaires aux couleurs acidulées, fut suivi d’une prestation puissante du groupe marquisien Te Toa Vii Fenua, « le guerrier voyageur », qui a fait revivre des danses traditionnelles marquisiennes comme le fameux haka.
Avec leurs maillots de bain ocre et verts, identiques pour chacune, les candidates ont présenté le défilé le moins habillé de la soirée, tout en retenue et en grâce au son des pahu (grands tambours marquisiens), des flûtes nasales et du pu (conque marine).
Mais la soirée de samedi n’était pas consacrée qu’au charme et à la beauté. Cette année, le Comité Miss Tahiti, présidé par l’ancienne reine de beauté Dadou Paillé, a souhaité mettre les jeunes femmes primées dans l’élection de Miss Tahiti 2008 au cœur d’une préoccupation quotidienne de la société polynésienne: les violences faites aux femmes.
En partenariat avec le Comité, une cinquantaine d’anciennes reines de beauté de toute la Polynésie française se sont regroupées au sein d’une association, « Les Miss de Polynésie », afin de mettre en place des actions en faveur des femmes qui subissent ces violences.
« Miss Tahiti 2008 doit représenter un symbole du refus d’être une femme bafouée et humiliée », explique ainsi Moea Faugerat-Amiot, vice présidente du Comité Miss Tahiti et Miss Tahiti 1975.
Un chèque d’un million de francs a été remis en fin de soirée à la présidente de l’Association des femmes de Polynésie française, pour améliorer l’aménagement de la maison d’accueil « Pu o te Hau » des femmes en détresse.

 

  

Avec les dauphines

 

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