ÉLECTION - Estelle Anania, une jeune
Polynésienne dont la quasi-totalité du corps est aujourd’hui
recouverte de tatouages, sera la seule représentante des
outre-mers en lice, le 3 mars prochain à Grenoble (métropole),
au concours national Ink Girl. Une élection destinée à designer
la plus belle femme tatouée de France.
Estelle Anania se présentera aux côtés de 14 autres
candidates lors d’une soirée où se succéderont défilés en
tenue de soirée, maillot de bain ainsi que sur un thème
libre. Des passages à l’occasion desquels elle portera robe
et bijoux « made in fenua ».
La jeune femme a découvert le tatouage à l’âge de 18 ans, un
art dont elle a fini par tomber «
amoureuse ».
Aujourd’hui, la plupart des parties de son corps sont
couvertes par les dessins à l’encre à l’exception de l’une
de ses jambes qu’il reste à habiller.
Un travail confié au tatoueur Mano Salmon qui a d’ores et
déjà œuvré durant des dizaines d’heures pour élaborer les
motifs qui décorent son dos.
« C’est beaucoup de boulot, de détails et de recherches
aussi. On ne tatoue pas qu’un dos. Il faut aussi que cela
raconte une histoire », explique celui-ci.
Estelle Anania espère que ce concours lui servira de «
tremplin »
mais qu’il permettra aussi de «
faire connaitre nos
tatouages à l’étranger ». La gagnante représentera la
France lors des concours européens et internationaux du même
type.
La jeune femme se dit bien dans son corps comme dans sa
tête.
« J’assume totalement mes choix. Beaucoup de
personnes viennent me voir pour prendre des photos. C’est
très sympa », sourit-elle.
Pour plus d’informations, vous pouvez la suivre sur sa page
Facebook : Ink Girl Tahiti
Rédaction web avec Thomas Chabrol