Tahiti En France : TO'ERAU

Ce week-end, un programme d'animations bien rempli a permis à un public familial de profiter de l'été indien au port
de Saint-Pardon, sous la halle ou en déambulation dans la rue pour des haltes aux différents stands, pour la fête du mascaret.
Les danseurs et chanteurs tahitiens de To'Ereau ont fait souffler un vent d'exotisme sur la manifestation, en remettant
des colliers de fleurs aux surfeurs remontant de la cale. Nombre d'entre eux étaient déguisés et les embarcations colorées.
La SNSM a assuré la sécurité
Côté musique, le public a pu assister aux concerts de la jeune K'Roll, Carpe Diem et M. Brown, samedi soir,
sous la halle où sont passées pas loin de 1 000 personnes selon les estimations de Sarah Simon,
présidente de l'Association du mascaret et de la bonne entente du quartier.
Côté sécurité, la vigilance était de mise autant sur terre que sur l'eau. Pour la première fois,
la Société nationale de sauvetage en mer (SNSM) était là, avec zodiac et jet-ski.
« Dorénavant, la Société sera présent chaque année, afin d'assurer au mieux la sécurité de l'événement »,
précise la présidente. De plus, l'association a tenu à associer le handisurf à la fête.
Isabelle Leparoux

'incontestable réussite de Coulaur'oie, la fête annuelle du village, tient au savant mélange d'idées et d'efforts de l'association patrimoniale, de la municipalité et, bien sûr, du comité des fêtes. Cette année encore, ils ont fait fort avec ce 15 août placé sous le signe de la Polynésie. Seul le ciel n'y était pas, surtout le matin, mais l'arrivée des vahinés a tout arrangé. To'erau, l'association tahitienne de Mérignac, avait reçu le renfort de deux autres structures, Toanui et AEPF, pour « enrichir et partager cet esprit de famille et cette culture, en mettant tout son cœur », a déclaré Max Pihatarioe, son président.

Mariages sur l'eau

Effectivement, l'engagement des danseurs et musiciens a été total, jusqu'à la nuit, sans compter les ateliers de fleurs, colliers et tatouages. Au rythme des percussions, les danses se sont succédé, mais c'est la célébration d'un mariage traditionnel qui a attiré le plus de monde.

Quatre couples se sont prêtés, avec une certaine émotion, à un échange de vœux, accompagné par le chanteur et musicien Tea, l'enfant du Pacifique 987 (c'est son nom de scène). Ce dernier participera, le mois prochain, à l'émission télévisée « La Nouvelle Star ». Un rituel, où les fiancés, drapés de blanc, ont reçu du lait de coco sur leurs mains superposées, avant l'union des corps, symbolisée par le tifaifai, un drap coloré qui enserre les époux.

Mariés depuis deux ans, Yannik et Edwige ont renouvelé leurs vœux, selon la culture polynésienne. Frédéric et Gwenaëlle, venus eux de Périgueux et Saint-Astier, se marieront officiellement le mois prochain. Paul-Edward et Mathilde ne sont jamais passés devant un maire, mais ont suivi le rituel proposé. Les plus remarqués ont été Éric, le garagiste de Coulaures, et Audrey, déjà mariés depuis vingt ans, à un jour près.

250 repas ont été servis le soir et près d'un millier de spectateurs ont assisté aux feux d'artifice durant cette journée polynésienne marquée par l'amour, la générosité et le partage.

PAPEETE, le 19 aout 2014 - Un petit village dans la région bordelaise a vibré au rythme des chants et danses polynésiennes pour une grande fête le 15 août dernier.

Tiki original de 2 mètres de haut, pirogues traditionnelles, ma’a Tahiti, mariages polynésiens, ateliers tatouages et ateliers d’artisanat étaient au programme, à la grande joie des visiteurs.

Photo de l'atelier artisanal partagée sur Twitter par Bart Verbeek

Ce village de Coulaures dans le département de la Dordogne (Sud-Ouest de la France, 729 habitants) attire chaque année plus d’un millier de touristes et d’habitants de la région avec son Festival de l’Oie, placé sous le signe du voyage.
Après le Brésil, la Bretagne et l’Amérique l’an dernier, ce sont les Polynésiens qui ont été invités cette année.

C’est To'erau, l'association tahitienne de Mérignac, qui s’est chargée de partager l’esprit tahitien avec les visiteurs du festival, aidé par les associations Toanui et l’AEPF (l’Association des Étudiants de Polynésie Française).
Leur but : « enrichir et partager cet esprit de famille et cette culture, en mettant tout son coeur », a déclaré son président Max Pihatarioe au journal régional Sud-Ouest.

Les danseurs et le groupe de musique ont mis l’ambiance toute la journée jusqu’à la fin du dîner, et 4 mariages traditionnels ont été célébrés de façon authentique avec lait de coco et tifaifai, animés par le chanteur et musicien Tea, l'Enfant du Pacifique 987. Le dîner sur le thème du ma’a tahiti a été servi à 250 personnes. La soirée s’est terminée par un grand feu d’artifice autour du

château de Conty.